Pourandortline Momeni
Titulaire d’un Baccalauréat Général spécialités Physique-Chimie et Littérature Anglaise avec Mention Bien, Pourandortline Momeni a intégré, en septembre 2021, une première année de Prépa PCSI (Physique, Chimie, Sciences de l’Ingénieur) au Lycée Lapérouse à Albi.
Cette rentrée de septembre a marqué le début de votre vie étudiante. Comment l’avez-vous vécue ?
J’avais un peu d’appréhension du fait du changement de ville et de mon train de vie habituel, mais beaucoup d’enthousiasme à l’idée d’intégrer la filière qui m’intéressait : la prépa PCSI. Cette rentrée a été marquée par la découverte de la prépa, une ambiance de classe très agréable et des liens qui se sont formés très vite à l’issue des premiers jours de cours et bien sûr, du week-end d’intégration. Nous sommes toutes et tous dans ce lycée dans l’espoir d’intégrer la grande école de nos rêves et cela permet une grande cohésion. Le plus dur a été je pense de trouver un rythme de travail qui va pouvoir me suivre tout au long de ces deux années de prépa pour me permettre d’avancer au fil des cours et de tenir sur la durée. Comme on ne peut pas toujours être à fond, il faut savoir prendre l’énergie quand elle est là et se reposer efficacement lorsqu’on est fatigué. Quoi qu’il en soit, c’est une rentrée bien vécue dans une filière où les cours me passionnent toujours autant !
Pourquoi avoir choisi ce cursus ? Quel est votre objectif professionnel ?
Que ce soit au collège ou au lycée, j’ai toujours eu du mal à me projeter dans un métier précis. J’avais beaucoup d’envies et d’idées, mais toutes divergeaient les unes par rapport aux autres : musique, sciences ou langues. Puis, en 2019, j’ai eu l’occasion de visiter lors de la journée ISAElle, l’ISAE-SUPAERO, une école d’ingénieur en aéronautique à Toulouse. J’y ai rencontré au cours de cette journée des femmes qui, grâce à leur diplôme d’ingénieur, avaient pu se diriger vers l’astrophysique ou encore l’astronomie, domaines qui m’ont depuis toujours fasciné. J’ai donc décidé de faire une CPGE scientifique afin d’intégrer une école d’ingénieur qui me permettrait de suivre cette voie. L’astrophysique étant intrinsèquement liée avec les langues, notamment l’anglais que j’affectionne depuis presque dix ans, ce serait un grand avantage de pouvoir combiner ces deux domaines. Je pense aussi que le diplôme d’ingénieur est une manière de se sécuriser professionnellement puisque ceux-ci (les ingénieurs) sont présents à la source de nombreux domaines et donc toujours utiles à la société, et ce pour encore longtemps il me semble !
Vous faites partie de la Promotion 2021, comment avez-vous connu l’existence des Bourses Actives ?
J’ai connu la Fondation Groupe Dépêche en terminale, grâce à un flyer que l’on avait reçu en classe dans mon ancien lycée. Je savais que ma situation d’étudiante risquait d’être compliquée sur différents plans, j’ai alors candidaté lorsque j’ai vu que la Fondation avait beaucoup à nous apporter et me disant que je ne perdrais rien à essayer.
Quel souvenir gardez-vous de votre oral de sélection ?
De manière générale, je suis très stressée durant les oraux mais le jury devant lequel j’étais à su être à l’écoute pour me permettre de leur exposer clairement ce que j’avais à dire ; l’oral est ensuite passé très vite. L’accueil, des membres de la Fondation et des anciens lauréats que j’ai rencontrés ce jour-là, était adorable. J’en garde un souvenir rassurant, et une grande confiance en moi acquise grâce à cet oral, puisqu’au vu du nombre de candidats et de mon aisance à l’oral, j’étais assez réservée sur mon aptitude à obtenir cette bourse.
Vous bénéficiez du soutien d’un tuteur, Sylvestre Maurice, comment se passent les échanges avec lui ?
Nous échangeons majoritairement par Zoom. Il s’assure toujours que tout va bien et que j’ai toutes les billes en main pour poursuivre mes études confortablement, que ce soit sur le plan matériel ou moral. C’est très rassurant de se savoir soutenue par une personne d’une telle importance. Nous n’avons pas encore eu l’occasion de nous voir mais cela ne saurait tarder et j’ai hâte de pouvoir discuter davantage avec lui de son parcours et de l’avenir du mien.
Qu’espérez-vous du soutien de la Fondation et du réseau des lauréats dont vous faites désormais partie ?
Je suis très reconnaissante envers la Fondation pour la bourse qu’elle m’accorde. Elle me permet de faire les études que je souhaite sereinement, et le tuteur avec lequel elle m’a mise en relation car celui-ci me semble être une opportunité extraordinaire de comprendre et de me rapprocher de plus en plus du domaine qui m’intéresse vraiment. A travers les discussions que nous aurons tout au long de mes études, avec mon tuteur mais aussi avec les autres lauréats de la Fondation, j’espère être conseillée au maximum grâce à leur expérience quant aux enjeux des choix que j’aurai à faire durant mon cursus d’études, afin de les faire en toute connaissance de cause. Mais aussi profiter de ce réseau pour nous soutenir et nous aider les uns les autres pour les recherches de stages ou les connaissances que nous pourrions avoir chacun de notre côté.
Mars 2022