Camille Mokrani
Comment avez-vous connu la Fondation ?
Tout simplement sur les réseaux sociaux qui relayaient un article publié sur le site de La Dépêche du Midi. Je me suis alors demandé « pourquoi pas moi ? ». Je répondais à de nombreux critères de sélection.
Quelles ont été les étapes pour faire acte de candidature ?
J’ai complété un dossier que j’avais téléchargé sur le site de la Fondation et que j’avais adressé par courrier. En rédigeant ma lettre de motivation, je me suis vraiment dit qu’il fallait tenter ma chance, vu que mon projet d’études était cohérent et que ma motivation était plus que certaine. Le dossier contenait donc cette lettre expliquant mon projet d’études et mes futures ambitions professionnelles, mais aussi les moyens que je comptais me donner pour accomplir ce projet.
Quels ont été les critères d’évaluation et de sélection de votre candidature ?
Les revenus et l’excellence du projet ont été scrutés en premier. Mais le jury a tenu compte aussi de ma progression et des appréciations portées par les enseignants de la Première au Baccalauréat.
Titulaire d’un Bac S avec mention « très bien » décroché au lycée Bourdelle, pensez-vous que c’est votre niveau qui a convaincu le jury de vous accorder une bourse ?
Une telle mention a dû forcément aider mais je ne pense pas que le niveau soit le seul critère pris en compte par la Fondation. La motivation du candidat, sa sincérité et ses conditions de ressources jouent aussi pour beaucoup.
Quel diplôme visez-vous ?
Je vais suivre un double cursus à compter des prochains mois : à l’INSA pour devenir ingénieure en génie civil et architecte en visant un diplôme à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Toulouse.
Ces diplômes en poche, quel est votre projet professionnel ?
Je souhaite créer dans ma région une entreprise associant construction et développement durable.
Que vous a concrètement apporté l’obtention de cette bourse ?
Avant tout, ce soutien a été la première marque de reconnaissance de mon projet. Les adultes que j’ai eu face à moi m’ont fait confiance pour m’accompagner dans ce cursus. Financièrement, je perçois une aide financière précieuse. Humainement, la Fondation m’a trouvé un tuteur à l’INSA, Claude Maranges, qui m’a beaucoup aidée à m’installer sur un campus que je ne connaissais pas. C’est très réconfortant de pouvoir s’appuyer sur quelqu’un de confiance, qui dispose d’un réseau et qui facilite l’intégration.
Quels contacts gardez-vous avec la Fondation ?
Lors des soirées de la Fondation, je recroise avec plaisir des lauréats de ma promotion. J’ai gardé contact avec d’anciens lauréats que j’avais rencontré lors de ma cérémonie de remise de bourses. Ces rendez-vous sont de vrais temps forts qui permettent d’échanger sur nos cursus, nos projets. J’ai présenté aux futurs bacheliers les bourses de la Fondation lors du dernier salon Infosup.
Quel était votre message ?
De ne surtout pas hésiter à déposer un dossier de candidature. Cela ne coûte rien et une bourse présente un précieux coup de pouce dans ses études. Personnellement, cela me permet de loger sur le campus sans avoir à travailler à côté pour ramener un salaire. Je peux ainsi rester concentrée à 100% sur mes cours.
Avril 2019