Jean Vialar
Le Mendois Jean Vialar, âgé de 19 ans, est en première année de licence sciences politiques à la faculté de droit de Montpellier. Il est l’un des lauréats 2023 de la bourse Fondation Groupe Dépêche.
Jean Vialar, racontez-nous brièvement votre parcours.
Je suis né à Nice mais je suis arrivé très jeune en Lozère. J’y ai fait toute ma scolarité et ma sphère sociale est ici. J’ai passé un baccalauréat général avec les options géopolitique et anglais, que j’ai eu avec la mention très bien, au lycée Chaptal, à Mende. Et cette année, je suis parti à la faculté de droit de Montpellier pour faire une licence de sciences politiques.
Savez-vous déjà quel métier vous souhaitez exercer ?
Sciences politiques, c’est super large. Il y a un grand nombre de débouchés possibles donc pour une première année, je me réserve le droit de rêver encore un peu pour choisir après. Le journalisme m’intéresse, mais je n’y ai jamais mis les pieds donc je ne peux pas dire si c’est ça que j’ai envie de faire.
Avant d’entrer dans le cursus universitaire, vous avez postulé pour la bourse Fondation Groupe Dépêche…
Oui, j’ai postulé l’an dernier, lorsque j’étais en terminale, après avoir reçu un message sur Pronote. J’ai eu la réponse pendant l’été et je crois que nous sommes trois de mon lycée à avoir été acceptés. C’est assez fou, parce qu’il n’y en a que cinquante dans toute l’Occitanie !
Que vous apporte la bourse Fondation Groupe Dépêche ?
Grâce à cette bourse, je n’ai pas à travailler à côté. Elle me fait gagner énormément de temps. Je vois beaucoup d’étudiants qui doivent travailler ou qui doivent se débrouiller avec ce qu’ils ont. Moi, elle m’apporte une autonomie qui n’est pas négligeable. Les week-ends, au lieu de travailler, je peux réviser ou aller faire du sport. Que ce soit la santé physique ou mentale, c’est un énorme plus.
Outre l’aspect financier, vous avez le soutien d’un tuteur…
Avec mon tuteur, Bertrand Wannebroucq, qui est responsable commercial de l’Agence de communication du groupe Dépêche du Midi, nous nous appelons toutes les deux semaines. C’est presque devenu un ami et je ne me sens pas du tout surveillé. C’est plutôt quelqu’un qui va prendre des nouvelles et me soutenir. J’ai des cours de droit dans ma licence et ses fils sont dans un cursus de droit donc quand j’ai une question ou quelque chose que je ne comprends pas, je lui en parle et il transmet à ses enfants.
Propos recueillis par Lucas Manouvrier – Avril 2024