Véronica Roch

 

Originaire de Pamiers, Véronica Roch fait partie de la Promotion 2022. Rencontre.

Quel est votre parcours scolaire ? 
Après le brevet, je suis allée au lycée Castella à Pamiers. Puis en première, j’ai décidé de suivre une filière technologique en faisant un Baccalauréat Sciences et Technologies de Laboratoire (STL). J’ai eu mon bac avec la Mention Bien et actuellement je suis en première année d’études de BUT Packaging, Emballage et Conditionnement à l’antenne de Castres de l’Université Toulouse III Paul Sabatier.

Comment avez-vous entendu parler de la Fondation ?
Durant l’année de terminale, nous avons reçu un mail nous expliquant notamment la démarche à suivre pour candidater à la Fondation, qui est effectivement une bourse au mérite pour aider les étudiants. Je me suis dit que je devais tenter ma chance, donc j’ai postulé en faisant une lettre de motivation et en remplissant tout un dossier. Suite à cette première étape où j’ai été prise, j’ai passé un oral.

Je me suis rendue à Toulouse en étant très stressée ! Mais dès le début j’ai rencontré des personnes de la Fondation qui m’ont expliqué comment ça allait se passer, avec notamment des lauréats des années précédentes qui eux aussi nous rassuraient. Ça m’a permis de m’entraîner pour l’oral. Et finalement ça s’est très bien passé, un mois plus tard j’ai eu une réponse positive !

Qu’est-ce qui vous a poussé à tenter votre chance ? 
C’est vrai qu’au départ je ne connaissais pas du tout cette Fondation et ses enjeux. Mais au fur et à mesure, on vous explique et on comprend tous les avantages. Ça pousse à passer les étapes, à donner de soi pour prendre le temps de préparer un projet qualitatif qui va leur plaire. 

Que vous apporte depuis pratiquement un an cette Fondation ?
C’est tout un accompagnement. Il y a un système de tutorat où la Fondation cherche dans son réseau des personnes qui possèdent des qualifications qui se rapprochent de notre formation. J’ai la chance d’avoir comme tuteur un directeur en packaging du groupe Pierre Fabre, et j’échange avec lui régulièrement. Ce qui est un vrai plus.

Aujourd’hui, quel est votre objectif professionnel ? 
Pour le moment c’est encore un peu flou. J’ai envie de terminer ces trois ans de BUT et pourquoi pas continuer en master car il y a beaucoup de portes ouvertes dans mon secteur. Je découvre petit à petit les différents champs d’activité qui me sont proposés et je verrai bien ce qui me plaît le plus.

Auriez-vous éventuellement des conseils pour d’autres jeunes qui n’oseraient pas franchir le pas pour demander cette bourse ?
Il faut se lancer, tenter, car de toute façon on n’a rien à perdre ! Je dirais aussi qu’il faut vraiment être honnête et expliquer ce qui nous pousse à continuer nos études, ce qui nous plaît. Pour ma part, je l’ai été avec la Fondation en avouant aussi mes craintes par rapport à mes études, car quand on est encore en terminale, on ne sait pas forcément où on veut aller. Mais il faut expliquer ses envies au maximum.
Puis la Fondation nous donne aussi des informations par rapport au Crous, les autres types de bourses auxquelles on peut avoir accès. On a aussi ce suivi sur Parcoursup. Finalement, ce qui est bien c’est qu’on nous organise les dates clés de l’année et même des journées avec les anciens lauréats pour se présenter au reste du réseau. Ça permet par la suite de devenir à son tour tuteur et de participer d’une manière ou d’une autre à l’avancée de la Fondation. 

Avril 2023
Propos recueillis par Clémentine Rivière