Cherif Ghallab
Originaire de Toulouse, Cherif Ghallab fait partie de la Promotion 2022. Rencontre.
Vous êtes étudiant dans le supérieur depuis septembre 2022. Comment avez-vous vécu cette rentrée particulière et cette entrée dans la vie étudiante ?
Particulièrement mal à vrai dire. La vie étudiante est énormément compliquée et beaucoup de changements dans la vie civile s’opèrent de la même manière. Je ne pensais pas que la transition serait aussi violente si je puis dire. Je rassure tout de même, je l’ai mal vécue car je ne suis pas à l’aise avec des changements d’envergure comme celui-ci. Cela dit, ce sentiment est très éphémère et disparaît aussi vite, quand on apprend à utiliser les leviers mis à disposition par les universités ou d’autres structures.
Quelles études faites-vous ? Quel est votre objectif professionnel ?
J’ai su que je voulais faire du Droit dès que je suis entré pour la première fois dans un Tribunal. À la suite de cette découverte, j’allais, dès que mon emploi du temps me le permettait, au Palais de Justice pour assister à des audiences. En faisant cela, c’est le ministère public qui m’a le plus interpellé. Il travaille de manière collaborative et cherche le juste aux yeux de notre société. C’est vers ce rôle-ci que je tends à l’avenir. En espérant pouvoir donner de ma personne pour l’amélioration de notre organe judiciaire.
Comment avez-vous connu l’existence des Bourses Actives ?
J’ai appris l’existence des Bourses Actives par ma professeur de SES, qui avait elle-même reçue l’information par le lycée directement.
Quel souvenir gardez-vous de votre oral de sélection ?
J’en garde un souvenir particulièrement positif. Des individus que je ne connaissais pas, mais plus ou moins reconnus par leur fonction ou qualité en terme de jury, ont pris le temps de dialoguer avec moi sans fournir de jugement comme je le redoutais. Il n’y avait que de la bienveillance et de l’attention pour mes paroles et mes ambitions. Les verbaliser m’a permis de prendre plus en considération ce que je souhaitais réaliser et cela a développé ma confiance en l’avenir.
Vous bénéficiez du soutien d’un tuteur, Maître Yannick LIBERI, comment se passent les échanges avec lui ?
Nous sommes tous deux fortement occupés par nos vies respectives, mais malgré cela nous prenons le temps d’échanger de manière régulière par mail. Il y a toujours là une perspective de bienveillance, c’est-à-dire qu’il y a un réel soutien derrière qui n’a pas réellement besoin de s’exprimer mais qui se ressent.
Qu’espérez-vous du soutien de la Fondation et du réseau des lauréats dont vous faites désormais partie ?
À ce stade de ma vie, je pense que la Fondation a amplement rempli mes attentes en termes de soutien.
Mars 2023