Chaïmae Baumel

 

Jeune étudiante, Chaïmae Baumel accueille la Bourse Active de la Fondation comme une belle éclaircie.

Chaïmae Baumel, 18 ans, est née à Cahors d’un papa garagiste et d’une maman formaliste dans une étude notariale. Après l’école primaire puis le collège-lycée Saint-Étienne, elle est étudiante en première année de droit, à l’antenne de Toulouse UT1 Capitole à Montauban. Très portée sur tout ce qui touche à la culture, elle adore la lecture, le cinéma, les musées et tous les lieux culturels.

“Depuis toujours, je voulais faire du droit, insiste t-elle. J’ai toujours fait de la justice une priorité dans la vie. Au départ, je voulais être avocate comme tout étudiant novice en droit. Mais désormais, je découvre les matières, la variété du droit et j’admets ne plus trop savoir vers quel métier aller. Pour autant, je suis passionnée par le droit public, c’est-à-dire celui des rapports entre les individus et l’État. Ce qui touche aux administrations, à l’État, la puissance publique etc. Je me laisse porter et me dis que je trouverai ma voie le moment venu”.

Obstinée et courageuse, Chaïmae s’accroche à ses études, malgré les difficultés rencontrées. Le divorce de ses parents n’arrange rien. Départ de la maison à 6 heures du matin pour un retour aux alentours de 20 heures, les journées sont épuisantes. C’est par le biais de son lycée qu’elle apprend l’existence de ces “Bourses Actives” de la Fondation.

“Le lycée nous a fait parvenir un bref mail, sur la possibilité d’être lauréat de la Fondation , explique t-elle. Cette bourse est vraiment importante pour moi qui vient d’une famille n’ayant pas de gros moyens, et c’est compliqué pour une mère célibataire de participer seule aux études de son enfant. Surtout dans le contexte actuel. Grâce à cette bourse, je vais pouvoir prendre un appartement et aller au bout de mes études. Mais au-delà de l’aspect financier, c’est beaucoup d’aide et de soutien qui nous sont accordés. Nous avons un tuteur qui suit notre parcours, à qui nous faisons un rapport mensuel. Nous sommes aidés pour trouver des stages, on nous informe régulièrement sur les dispositifs mis en place par le Crous, etc. On a l’impression rassurante de faire partie d’une grande famille. C’est plus qu’une source financière, c’est un plus qui pousse à s’accrocher pour réussir. On ne veut pas décevoir après la confiance accordée”.

Mai 2023