Noëllie Vuillemot-Serrano

 

Lauréate 2021 de notre programme des “Bourses Actives”, Noëllie Vuillemot-Serrano, originaire de Raissac-Sur-Lampy (11), témoigne du soutien qui lui est apporté. 

Parlez-nous de votre parcours scolaire
J’ai un parcours scolaire un peu spécial. Je suis d’abord partie dans la filière technologique STD2A (Sciences et technologies du Design et des Arts Appliqués), puis j’ai traversé une période assez compliquée à 16 ans pendant laquelle j’ai fait un burn-out. Après deux mois de déscolarisation, j’ai décidé de changer de voie et de partir en STID2 (Sciences et Technologies de l’Industrie et du Développement Durable). J’ai ensuite eu mon bac en 2021 avec la mention « Bien » au lycée Jules-Fil de Carcassonne, puis j’ai intégré l’IUT de Tarbes dans lequel je suis actuellement une formation en Génie mécanique et productique. 

En quoi consiste cette formation ? 
C’est un diplôme universitaire où on a de la théorie et de la pratique. On a donc des matières assez scientifiques comme de la mécanique, de la science des matériaux, de l’électronique, mais également de l’anglais et de la méthodologie.

Avez-vous déjà une idée de projet professionnel ?
Je suis passionnée d’astronomie et d’aéronautique donc j’aimerais beaucoup intégrer une école d’ingénieur, en particulier l’école Isae-Supaéro (l’Institut supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace) à Toulouse.

Comment avez-vous connu l’existence de cette bourse ?
Nous avons reçu un mail de notre lycée, nous invitant à candidater en nous expliquant le fonctionnement de la Fondation. Je suis boursière depuis petite donc je me suis lancée et j’ai candidaté. 

Qu’est-ce que la Fondation vous apporte aujourd’hui ? 
Elle m’apporte sécurité, soutien et accompagnement. L’argent de la bourse va me permettre de payer le permis de conduire, ce qui est très important pour moi en tant qu’étudiante. Il y a également un très grand réseau derrière la Fondation, notamment à travers les anciens lauréats qui restent disponibles et nous aident. On est vraiment accompagnés, j’ai par exemple un tuteur qui est en école d’ingénieur, Laurent Rivail, et qui est devenu un très bon ami. On est choisis sur des critères sociaux et d’excellence, on ressent donc vraiment le soutien de la Fondation, même si on change de filière. 

Si vous aviez un message à faire passer aux lycéens qui hésitent à candidater, que leur diriez-vous ? 
Je n’y croyais pas beaucoup au début, même après l’entretien, et au final j’ai quand même eu cette bourse donc : postulez, vous n’avez rien à perdre !

Avril 2022