Molly Harkness

 

Cette rentrée de septembre a marqué le début de votre vie étudiante. Comment l’avez-vous vécue ?
Même s’il me tardait depuis longtemps de commencer mes études supérieures dans une nouvelle ville pour rencontrer de nouvelles personnes et devenir plus indépendante, je dois dire qu’emménager à Paris toute seule me faisait un peu peur. Mais finalement, je me suis vite adaptée au rythme de vie de la capitale. C’est plutôt au niveau des cours que j’ai mis du temps à prendre le rythme. En effet, comme toute double licence, la double-licence cinéma/théâtre que je suis depuis le mois de septembre demande énormément de travail et d’investissement personnel dans des matières que je n’avais jamais étudiées avant. Cependant, comme je trouve les cours passionnants et que la formation, qui reste assez théorique, m’a apporté toutes les bases de connaissances qui me manquaient, j’ai réussi à m’adapter et à m’organiser, donc pour le moment, tout va bien.

Pourquoi avoir choisi ce cursus ? Quel est votre objectif professionnel ?
J’ai toujours su que je voulais exercer un métier dans les domaines de l’art et de la culture, mais ce n’est qu’au lycée que j’ai véritablement commencé à m’intéresser au monde du spectacle et du cinéma. Ne sachant pas lequel des deux domaines m’intéressait le plus, je me suis mise à la recherche d’une formation qui me permettrait d’étudier les deux. Alors, quand j’ai vu qu’il était possible d’étudier à la fois le cinéma et le théâtre en double-licence à l’université La Sorbonne Nouvelle à Paris, j’ai tout de suite déposé ma candidature, à laquelle j’ai reçu une réponse positive. Pour le moment, je ne sais pas encore vers quel métier précis j’aimerais me diriger, car j’ai découvert qu’il existait de nombreux débouchés à cette formation, tous plus intéressants les uns que les autres. Mais ayant toujours aimé écrire, je dois dire que les métiers de scénariste ou de journaliste spécialisé en arts du spectacle m’attirent particulièrement.

Vous faites partie de la Promotion 2021 des lauréats de la Fondation, comment avez-vous connu l’existence des Bourses Actives ?
J’ai découvert l’existence des Bourses Actives, et de la Fondation elle-même, grâce à ma professeure principale de terminale, qui nous a conseillés de candidater en insistant bien sur le fait que nous n’avions rien à y perdre, mais au contraire, tout à y gagner.

Quel souvenir gardez-vous de votre oral de sélection ?
Je me souviens avoir été assez stressée à l’idée de passer un oral de sélection, car je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre. Mais finalement, après avoir discuté avec les autres candidats présents ainsi que les lauréats des promotions précédentes, qui m’ont très chaleureusement accueillie et rassurée, je me suis vite détendue. De plus, les deux membres du jury qui m’ont reçue ont été très bienveillants et l’oral, qui prenait la forme d’une conversation, est passé très vite. Alors même que je ne pensais pas être retenue, je suis sortie de cet oral en étant à la fois soulagée et plus sûre de moi. J’en garde aujourd’hui encore un très bon souvenir.

Qu’espérez-vous du soutien de la Fondation et du réseau des lauréats dont vous faites désormais partie ?
Tout d’abord, il est évident que l’aide financière apportée par la Fondation m’est extrêmement précieuse, puisqu’elle me permet de me concentrer sur mes études sans avoir besoin de travailler à côté afin de payer mon loyer et plus généralement, de vivre à Paris.
Le tutorat qui est offert est également un immense privilège. En effet, j’ai pu rencontrer ma tutrice, Juliana Crévassol, qui m’a parlé de son propre parcours et de son arrivée dans le monde du cinéma, ce que j’ai trouvé très inspirant. Elle m’a aussi très gentiment proposé de m’aider à trouver des stages, si besoin, et me donne des conseils sur la façon d’appréhender les études supérieures en général.
Je pense et j’espère que le réseau des lauréats, dont j’ai pu rencontrer certains membres lors de la Cérémonie Annuelle de la Fondation en octobre, me permettra d’entrer en contact avec des personnes exerçant ou étudiant, elles aussi, dans les domaines du cinéma et du spectacle vivant. En tout cas, je trouve ce réseau déjà très utile, car il permet d’échanger des informations et de poser toute sorte de questions aux autres lauréats, ce qui peut s’avérer très réconfortant pour une jeune étudiante comme moi.

Décembre 2021