Maty Diop

 

Maty Diop, 20 ans, est boursière de la Fondation depuis deux ans. Elle témoigne.

Quel est votre parcours scolaire ?
Avec ma famille, on a déménagé à Montpellier en 2018. Je ne connaissais pas un mot de français. J’avais un an pour apprendre la langue et j’ai réussi à entrer en première au lycée Jules-Guesde. Après l’obtention de mon Baccalauréat, je me suis dirigée vers une première année de PASS à Montpellier. Ayant validé toutes les matières, mais sans être une des premières du classement, je me suis orientée vers une deuxième année de Licence Science de la Vie, Biologie intégrative à Perpignan.

Que vous apporte la bourse ?
Je viens d’une famille assez modeste, avoir cette bourse me permet de faire mes études plus tranquillement. Je la reçois depuis deux ans. C’est un soulagement et une stabilité d’un point de vue financier. Sans elle, j’aurai eu un travail à côté. Ça aurait très compliqué, je vis seule et j’ai beaucoup de charges à payer. En plus de cela, on peut cumuler avec d’autres bourses. Je touche aussi celle du Crous, grâce auquel je bénéficie aussi d’un logement.

Comment qualifieriez-vous ces deux années ?
Avec la Fondation, on a un réseau avec les anciens lauréats et les tuteurs, ce qui permet d’avoir des conseils et de l’aide pour les stages. C’est une grande famille. J’ai appris à connaître la Fondation et je me suis fait beaucoup d’amis grâce à elle. Il y a plein de parcours différents mais, au final, tout le monde a la même motivation. Je peux toujours compter sur mon tuteur, c’est un support moral. Il est pédiatre à Montpellier, c’est un plus pour moi parce qu’il m’apporte des conseils sur le milieu dans lequel je veux me spécialiser.

Avez-vous des conseils à donner aux élèves qui souhaitent déposer leur candidature ?
Le point le plus important à mon avis est d’écrire une bonne lettre de motivation en mettant en avant notre projet et notre parcours. Pour les oraux, on est souvent très stressé mais le jury est là pour nous encourager. C’est un exercice assez convivial. De même, les anciens lauréats nous accompagnent et rassurent. Il faut déposer sa candidature et ne pas avoir peur. J’ai postulé par hasard, je me suis dit qu’il fallait tenter. Alors, il faut être motivé et tout donner. Tout le monde devrait tenter !

Avril 2023
Propos recueillis par Marilis Gonzalez