Jasmine Salhi


Originaire de Perpignan, élève brillante ayant obtenu son baccalauréat au lycée Arago, Jasmine Salhi à 21 ans est plus déterminée que jamais. À l’aube de sa licence, l’étudiante à l’école supérieure d’architecture de Marseille évoque l’accompagnement et l’aide de la Fondation Groupe Dépêche.

Trois ans après votre “sélection” par la Fondation Groupe Dépêche, où en êtes-vous dans votre cursus ?
D’abord, j’ai la certitude d’avoir fait le bon choix et du coup mon engagement est entier. L’architecture me correspond par la créativité qui se conjugue à la technique et la recherche. Le fait de participer à une évolution de la société, est hyper motivant, se sentir utile, espérer améliorer la vie des gens est un challenge passionnant.

Dans le détail quels sont vos objectifs ?
Cette troisième année va me permettre de valider ma licence, fruit d’un parcours engagé, et de poursuivre vers un master. Ce qui est super dans cette école, c’est que nous travaillons sur des projets concrets qui laissent la place à la créativité et ouvre la voie à tous les possibles. Actuellement je m’intéresse à la mixité sociale au sein du parc Borelli de Marseille, mon projet consiste à imaginer un espace aéré, avec des points de rencontres culturelles dans un environnement piéton et verdoyant. En partant de là, les problématiques sociales peuvent se dénouer à travers davantage de tolérance et de bienveillance.

Concrètement, comment se traduit le soutien de la Fondation Groupe Dépêche ?
Par une aide financière de 2 500 € annuels, ce qui m’a permis de m’équiper en moyens informatiques performants, qui sont onéreux. Ainsi que par l’accompagnement très réactif de mon tuteur architecte toulousain, qui à chacun de mes questionnements est présent et très efficace. Récemment il m’a permis de débloquer une situation par son savoir-faire et son expérience. C’est un soutien encourageant et important.

Quel conseil donnez-vous aux futurs candidats de la Fondation Groupe Dépêche ?
Il ne faut surtout pas se décourager par le dossier à remplir et les démarches suivantes. Il faut rester soi-même, et par ce biais démontrer son sérieux et sa persévérance. J’ajoute qu’il faut être précis dans l’évocation de son dossier pour convaincre.

Pour conclure, un message ?
Je voudrais remercier ma famille, ma mère Aïcha, mon frère et mes trois sœurs pour leur soutien sans faille et bien sûr la Fondation Groupe Dépêche qui me fait confiance et qui décuple mes motivations. Je me sens missionnée dans mon engagement, pour participer à l’élaboration d’un environnement meilleur, pour mieux vivre ensemble.

Véronique Parayre  – Avril 2024