Jérémy Chandru

 

Lauréat de la Fondation depuis la rentrée 2019, Jérémy Chandru s’apprête à boucler son BTS Domotique au lycée Dhuoda, à Nîmes. À bientôt 23 ans, il est arrivé dans le Gard il y a près de quatre ans.

À l’origine, Jérémy Chandru est Bordelais. Dans son parcours de vie tumultueux, il a connu la déscolarisation pendant une année. “Mes parents se sont séparés. Mon père a eu la bonne idée de se mettre avec la voisine. Il voulait nous réunir sous la même maison et il m’a déscolarisé. Pendant un an, j’ai pris une année sabbatique, contre mon gré.” Pendant ces quelques mois d’isolement forcé, Jérémy Chandru s’ennuie “Ils m’ont dit que si je n’étais pas content, je pouvais partir. Je l’ai fait le lendemain.”

En 2017, il pose ses valises à Nîmes, où les parents de sa petite amie de l’époque lui proposent de l’héberger. Après quelques mois en formation professionnelle, il retourne sur les bancs du lycée Mistral, en avril 2018, où il intègre la première de la filière électricité. À l’obtention de son Bac, en 2019, il devient lauréat de la Fondation et intègre le lycée Dhuoda.

Son rêve ? Travailler dans la domotique et le domaine des objets connectés à la maison. “De nos jours, on aime tout ce qui est smartphone et piloter tout avec. J’ai eu le déclic pendant ma présentation orale de mon rapport de stage en troisième.” Pour autant, les études ne seront pas terminées avec l’obtention du BTS. Il lui reste quatre ans. En effet, Jérémy Chandru souhaite se tourner vers une classe préparatoire d’une année à l’école d’ingénieur. Selon lui, son bagage de formation professionnelle pourrait le mettre en difficulté. “Je veux le faire pour me remettre à niveau, explique le jeune homme. Je veux avoir le bagage théorique comme les maths et la physique, pour ne pas être perdu.”

Jérémy a commencé son programme de prépa, sur son temps libre. “Je sais où je veux aller. J’ai toujours eu cette mentalité d’aller chercher ce que je voulais.” Cet été, il souhaite trouver un job d’étudiant. Sinon, il sait déjà comment occuper son temps. “Si je ne trouve rien, durant mes deux mois d’été je commencerais à travailler le programme de la prépa.” Pour autant, il ne s’attend pas à une partie de plaisir malgré ça. “J’ai 18 de moyenne aujourd’hui. Si j’ai 6 en prépa, ce sera déjà très bien.”

Avril 2021