Estelle Soulié

 

Actuellement en troisième année à l’École Nationale d’Ingénieurs de Tarbes (ENIT), Estelle Soulié bénéficie du soutien de la Fondation Groupe Dépêche depuis 2019. La jeune femme de 20 ans, originaire de Saint-Vincent d’Autejac (82), revient sur son expérience.

Quel est votre parcours scolaire ?
Au lycée, j’ai suivi la filière scientifique, tournée vers l’ingénierie. J’avais un professeur qui m’a énormément poussé et conseillé de poursuivre mes études après le bac avec une prépa intégrée qui déboucherait sur une formation d’ingénieur.

Quelle formation suivez-vous actuellement ?
J’ai intégré à la rentrée l’Ecole Nationale d’Ingénieurs de Tarbes (ENIT) en troisième année. J’y suis actuellement un cycle de trois ans. En parallèle, depuis février, j’ai démarré un stage de six mois auprès de l’entreprise Palfinger, à Caussade, spécialisée dans la fabrication de matériel de levage et de manutention. C’est une façon pour moi de découvrir concrètement tout le côté conception et fabrication des bras de levage, auprès du bureau d’études.

Comment avez-vous entendu parler de la Fondation ?
Par le biais d’affiches quand j’étais au lycée. Au départ, je ne pensais pas avoir ma place dans ce programme, que mon profil n’était pas assez spécifique et mon projet pas assez abouti pour convaincre.

Qu’est-ce qui vous a finalement décidé à tenter votre chance ?
En discutant avec une amie, je me suis dit que je n’avais rien à perdre à au moins postuler. Et au final, ça s’est très bien passé. Cela m’a même poussé à prendre confiance en moi pour développer et défendre mon projet devant le jury.

Comment s’est passé ce fameux oral de sélection ?
J’y suis allée en étant le plus sincère possible. Cela m’a semblé très naturel, nous avons parlé de mon projet professionnel, de l’école que j’envisageais d’intégrer. Ma motivation, mon  investissement et la façon dont j’ai défendu mon projet ont fait la différence.

Aujourd’hui, quels sont vos objectifs professionnels ?
Mon projet a un peu évolué. Au départ, j’étais parti dans la biomécanique pour de la conception de prothèses. Mais au fur et à mesure de mes études, j’en suis venue à m’intéresser aux liens entre environnement et mécanique. C’est dans le domaine du développement des transports plus écologiques que je souhaiterais évoluer.

Concrètement, que vous a apporté la Fondation ?
Tout d’abord un soutien avec une tutrice dédiée, Ghislaine Bertrand. Très à l’écoute, elle est là pour m’aiguiller, répondre à mes questions. La bourse ne se résume par à la partie financière, il y a ce suivi humain qui est primordial.

Mars 2022