Lisa Ros
Lauréate 2018, Lisa Ros a choisi un double cursus. L’Audoise est donc actuellement étudiante en première année de Sciences-Politiques à Paris et de Lettres modernes à la Sorbonne. Rencontre.
A 18 ans, Lisa Ros a choisi de ne pas choisir. Elle aimait la littérature et les sciences humaines, aussi naturellement s’est-elle lancée dans un double cursus Sciences-Politiques et Lettres Modernes … « Un choix du cœur », confie la jeune fille. Cette brillante élève d’abord scolarisée au collège Sévigné et au lycée Beauséjour à Narbonne, n’a pas hésité à quitter son Aude natale pour rejoindre la célèbre école du quartier Saint-Germain et les bancs de la Sorbonne à Paris. « J’étais en terminale L avec options latin et mathématiques pour ne pas me fermer de portes au moment de choisir une orientation. »
Si les horaires sont aménagés pour lui permettre de suivre au mieux ce double cursus, la charge de travail n’en reste pas moins énorme et ne l’effraie pas pour autant. Avec une moyenne de 15/20 dans chacune des branches qu’elle a choisies, elle s’en sort très bien. « C’est avant tout une question d’organisation et de discipline ». Pourtant, les débuts à Paris n’ont pas été faciles. « Je me suis retrouvée toute seule, à tout devoir gérer, dans une ville inconnue et où je n’avais pas d’amis. »
Lisa connaissait bien une jeune fille qui, comme elle, arrivait de Narbonne mais c’est bien le soutien de sa tutrice, Zoé Cadiot, journaliste au groupe La Dépêche, qui a été le plus utile. « C’était rassurant de savoir qu’il y avait quelqu’un ici sur qui je pouvais compter au cas où », reprend la jeune fille.
Alors que la première année est en passe de se terminer, Lisa ne sait toujours pas de quoi son avenir professionnel sera fait. « J’étais attirée par le journalisme au début mais au fur et à mesure que je découvre de nouvelles disciplines, d’autres métiers s’ouvrent à moi. » Son enthousiasme est intact et la Fondation n’y est pas pour rien. « C’est un soutien indéfectible. De savoir que les membres de la Fondation m’ont choisie et croient en moi, c’est incroyable ». Une aide psychologique tout aussi importante pour elle que la bourse, « indispensable pour acheter mes petits pois ». « C’est un tout, en fait, qui me permet de me sentir bien ».
Avril 2019