Clémence Tariol
Père contrôleur technique de poids lourds et mère au foyer, Clémence Tariol est lauréate de la Fondation depuis l’an dernier. Sans cette aide, son rêve d’études parisiennes n’aurait pas été possible. Clémence Tariol est d’ici, elle a grandi en Ariège. Le coin, elle le connaît par cœur. Élève au lycée public du Couserans, elle suit pendant trois ans l’option latin grâce au CNED, le Centre National d’Enseignement à Distance. En plus des révisions du bac, Clémence s’entraîne et prépare le test préparatoire pour l’École du Louvre à Paris. Elle réussit haut la main. Aujourd’hui étudiante parisienne et comblée, elle se confie sur la bourse de la Fondation.
Vous étudiez dans une école à Paris, aurait-ce été possible sans cette bourse ?
Venant d’un milieu populaire, je n’aurai clairement pas pu faire mes études à Paris sans la bourse de la Fondation. Les discours politiques ont beau mettre en avant la notion d’égalité des chances, elle est loin d’être une réalité.
Avez-vous mis en avant ce projet d’études pour la recevoir ?
Effectivement, j’ai mis en avant mon projet d’étude qui est original et ambitieux. Il faudrait que de tels projets soient plus souvent soutenus. L’art ne doit pas être réservé à une certaine partie de la population, il nous touche. L’Histoire de l’Art ne se limite pas à apprendre des séries de dates, elle ouvre notre perception au monde et aux autres.
Qu’apporte cette aide au quotidien ?
L’obtention de cette aide me permet de me concentrer pleinement à mes études. Je mesure l’immense chance que j’ai de pouvoir me dédier entièrement à mes études et de ne pas avoir à travailler à côté.
Que diriez-vous à des jeunes qui lisent et seraient intéressés par l’aventure ?
Il n’y a aucune raison d’hésiter, il faut se donner les moyens de réussir. La Fondation est prête à appuyer toute personne méritante.
Mai 2019