Clara Massol

Clara Massol, 23 ans et originaire de Carmaux dans le Tarn, est étudiante en cinquième année d’études à l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse. Elle fait partie de la Promotion 2018 “Latifa Ibn Ziaten”.

Peux-tu nous parler de ton choix d’étude et comment tu envisages la suite ?
J’ai toujours voulu être vétérinaire, depuis toute petite. Pourtant au départ il n’y avait pas d’animaux à la maison. Mais, ayant grandi dans un milieu rural, cet intérêt a évolué naturellement en moi en observant les vaches, les animaux de mes amis… Je ne me voyais pas faire un autre métier. Aujourd’hui, après deux ans en classe préparatoire et trois ans en école vétérinaire, j’ai hâte de commencer à exercer ma profession ! Mais il me faut encore attendre deux ans, le temps de finir ma formation.

Comment as-tu connu la Fondation ?
J’en ai entendu parler pour la première fois au lycée, dans les mails qu’on recevait au sujet de notre orientation. Puis, ce sont mes grands-parents, lecteurs de La Dépêche, qui m’ont convaincue de postuler pour faire partie de ce programme.

Qu’est-ce que cela t’a apporté concrètement ?
C’est un grand soutien moral et financier : chaque lauréat dispose d’un tuteur ou d’une tutrice vers qui se diriger en cas de question. Ma marraine était dans la même école que moi, je savais que j’avais donc cette aide disponible. Le financement que j’ai reçu pendant cinq ans m’a permis de vivre sereinement, et m’a aidé à organiser des stages passionnants : j’ai pu partir sept semaines au Costa Rica pour participer à un projet de conservation des tortues marines !

Comment se passe l’accompagnement avec le tuteur ?
Ma marraine m’épaule dans le cadre de ma formation, dans mes questionnements professionnels… Par exemple, elle a pu m’aiguiller avant que je me rende au Costa Rica : elle-même avait déjà voyagé en Amérique latine.

Au-delà de l’aide financière et du tuteur, de quels autres soutiens bénéficies-tu ?
Chaque année, la Fondation invite les bénéficiaires du programme à rencontrer et conseiller les nouveaux candidats et lauréats. Il y a un vrai accompagnement supplémentaire de ce point de vue, en plus de favoriser les échanges entre étudiants.

Qu’est-ce que tu dirais aux bacheliers qui hésiteraient à candidater ?
Qu’il n’y a aucune hésitation qui vaille ! C’est une opportunité unique qui va faciliter le déroulement de vos études. Soignez votre lettre de motivation, soyez transparents sur vos motivations et expliquez bien votre projet professionnel : il n’y a pas de raison de ne pas tenter sa chance.

Avril 2024
Propos recueillis par Alexandre Hannebicq