Augustin Rigollot

 

Augustin Rigollot, 21 ans, boursier de la Fondation Groupe Dépêche depuis quatre ans, témoigne.

Quel est votre parcours après l’obtention du bac ?
Après mon Baccalauréat Scientifique, au lycée Alphonse-Daudet à Nîmes, j’ai poursuivi à la Faculté de Médecine de Nîmes. J’ai raté à trois places ma première année et j’ai redoublé. Puis, j’ai obtenu la deuxième année, où j’étais 27ème sur 3 000 candidats, à la Faculté de Médecine à Montpellier.
J’ai ensuite candidaté au double cursus médecine / humanité de l’École normale supérieure (ENS). Actuellement, je suis à la fois en troisième année de médecine à l’université de Paris et en parallèle, j’effectue un cursus en humanité à l’ENS, en économie de la santé et en éthique philosophie.

Comment vous envisagez-vous la suite de vos études ?
L’an prochain, j’envisage de faire une césure en médecine pour effectuer mon master 2 en économie de la santé. Ensuite, je souhaite reprendre médecine en 4ème année et terminer ma dernière année de cursus à l’ENS. Je serai ainsi diplômé de l’ENS avec majeure en économie et éventuellement une mineure en philosophie ou politique publique.
J’aimerais revenir à Montpellier pour reprendre médecine en 5ème et 6ème années, passer le concours de l’internat et me spécialiser en cardiologie. Plus tard, je voudrais être médecin et avant tout soigner, mais en complément de mon activité clinique, je souhaiterais consacrer du temps à la recherche en économie de la santé.

Sans cette bourse, auriez-vous suivi le même parcours ?
J’avais la volonté de mener ce projet. Cette bourse me permet de l’envisager plus sereinement et avec plus de confiance. C’est une reconnaissance de notre motivation lorsqu’on est lauréat et qu’on présente notre projet au jury, ça nous confirme qu’on est dans la bonne direction.

Au-delà de l’aide financière de quels autres soutiens bénéficiez-vous ?
L’aide financière couvre une partie du loyer de ma chambre à Paris. J’ai un tuteur, un étudiant en 5ème année de médecine, qui me suit depuis quatre ans. On peut compter sur l’aide de la Fondation pour nous aider à trouver un stage. On a régulièrement un retour via le Comité d’Excellence de la Fondation sur nos résultats.

Quel message adressez-vous aux étudiants qui voudraient postuler ?
Il faut oser postuler, peu importe le parcours envisagé. C’est l’occasion de mettre au clair son projet et de le défendre devant un jury. L’aide financière et l’accompagnement sont précieux. On a la chance que cette bourse existe dans notre région, il faut en profiter !

Mai 2022