Sofiane Scally
Sofiane Scally, lauréat 2017, vit pleinement sa passion aéronautique grâce à la bourse de La Fondation. Etudiant en première année de formation Pilote de ligne à l’ENAC à Toulouse, Sofiane est également membre de l’équipe de France junior de planeur.
Sofiane, que vous a apporté cette bourse et comment faut-il se préparer à l’oral ?
Elle m’offre une sacrée aide dans ma vie de tous les jours, et notamment sur le logement à Toulouse. Mais elle m’a aussi permis de vivre ma passion pleinement car faire du planeur en compétition, cela coûte extrêmement cher. Pour l’oral de sélection de la Fondation, il faut y aller avec un brin de maturité et montrer que l’on sait où l’on va. Faire preuve de rigueur et se montrer sous son meilleur jour, celui d’un jeune passionné et impatient de vivre ce que l’avenir lui réserve. La Fondation apporte énormément, c’est un vrai soutien dans notre cursus. Je ne peux que recommander de tenter sa chance.
Parlez-nous de votre passion pour l’aéronautique …
J’ai habité pendant 5 ans sur l’île de Saint Martin dans les Antilles. C’est le fameux aéroport situé à deux pas de la plage où les avions décollent et atterrissent tous les jours. C’est un spectacle assez hallucinant et je pense que ça a été un élément déclencheur. Ensuite, mes parents m’ont offert un baptême de l’air pour mon anniversaire et là, j’ai définitivement basculé dans ma passion. Mais pour y arriver, il fallait que je revienne en Métropole afin de trouver une école spécialisée. Quand je suis rentré, j’ai fait de l’aéromodélisme puis à 15 ans, j’ai commencé le planeur. Là, je me suis dit : « Je veux faire ça toute ma vie et prendre le plaisir de voler au quotidien ! »
Pourquoi avoir choisi l’ENAC à Toulouse ?
Si je suis dans cette école, c’est parce que j’ai su construire une motivation aéronautique. Le métier de pilote de ligne requiert une formation professionnalisante et une vraie expertise. Chose que j’ai trouvée ici.
Comment se passe votre formation ?
Je suis sur un petit nuage car je vis ma passion au quotidien. J’adore étudier avec des passionnés. Et encore, cette année est très théorique, j’ai hâte d’être à l’année prochaine car on va piloter quotidiennement du côté de Grenoble. Ça me booste d’imaginer ce qui m’attend. La vie toulousaine, c’est top pour un étudiant, je suis bien rentré dans le moule mais je reste le plus sérieux possible.
Quelles qualités faut-il pour devenir pilote ?
Il faut beaucoup de rigueur car les procédures sont complexes et engagent la sécurité de beaucoup de monde. C’est d’ailleurs ce qui m’intéresse dans ce métier, avoir des responsabilités me pousse à l’excellence. Il faut aussi beaucoup de qualités humaines car on n’est pas seul dans les airs, on travaille en équipe avec le commandant de bord et l’équipage.
Mai 2019