Paco Rahon-Clos
Paco Rahon-Clos, lauréat 2017, est étudiant en première année de classe préparatoire MPSI (Mathématiques, Physique et Sciences de l’ingénieur) au lycée François-Arago à Perpignan. Laurent Berthelot, son tuteur est le Président de l’entreprise « Ma Bonne Action ».
Paco, quel est ton parcours scolaire, pourquoi avoir choisi d’intégrer une classe préparatoire MPSI ?
J’ai toujours axé mes choix sur mes passions que sont les sciences et l’informatique. J’ai donc décidé de faire un Bac S avec spécialité Sciences de l’Ingénieur, ce qui m’a donné un petit avantage pour la suite. J’ai également profité de mon année de seconde pour passer le Brevet d’Initiation à l’Aéronautique (BIA), ce qui est un autre bon point pour les écoles d’ingénieurs. Ensuite, après l’obtention de mon baccalauréat mention Bien, j’ai décidé de me tourner vers les classes préparatoires afin de développer mes compétences en attendant, soit d’avoir les moyens d’étudier à l’école Epitech, soit d’intégrer une école d’ingénieur en informatique. Je pense que le deuxième avantage d’avoir choisi d’intégrer une prépa est d’avoir deux ans de plus pour me diriger vers une autre école d’ingénieur, qui couvre, selon moi, de nombreux domaines très intéressants (physique des matériaux, chimie verte, etc. ).
Laurent Berthelot, pouvez-vous vous présenter également ? En quoi votre parcours scolaire vous a-t-il aidé au moment de lancer votre entreprise ?
Cela fait plus de 10 ans que je suis entrepreneur en informatique. En 2015, je me suis remis en question et j’ai été poussé par l’envie d’être utile aux autres. Il était trop tard pour moi, pour devenir pompier ou médecin, j’ai donc eu l’idée de mettre mes compétences et mon expérience en data marketing au service des associations.
L’idée de créer « Ma Bonne Action » est né. Je suis titulaire d’un DUT Informatique. Ce diplôme m’a permis de rentrer très rapidement dans la vie active avec de solides bases techniques et théoriques. Pour ma part, ce sont mes expériences au contact des différents réseaux de compétences que je me suis créé au fil du temps qui m’ont permis d’apprendre les rouages de l’entrepreneuriat.
Paco, cinq mois après la rentrée, comment se passe votre scolarité ? Pas trop éprouvant ?
Après la rentrée, j’ai été admis en classe PCSI et non pas MPSI ce qui ne change en rien mes projets : les deux classes offrent une seconde année commune nommée PSI accessible depuis la MPSI comme la PCSI, et ayant des affinités particulières avec les sciences physiques cela me donne également un avantage au niveau des cours. Ensuite les cours sont particulièrement éprouvants, les horaires sont très chargés et la quantité de travail à fournir est colossale par rapport au lycée …
Ce qui fait la différence ici ce n’est plus l’intelligence ou la mémoire mais bien la motivation et la quantité de travail que fournissent les élèves. De plus, les notes sont bien plus basses qu’au lycée ce qui a tendance à démoraliser. Pourtant, il faut savoir que les notes n’ont plus d’intérêt par rapport au classement, pour rester dans la logique des concours qui arrivent.
Selon moi, le principal est de réussir à bien dormir la nuit pour être attentif en cours et de rester motivé. De mon côté, j’aime tout ce que j’apprends ici et ma motivation est toujours la même. Il faut juste que je continue comme ça et tout devrait bien se passer.
Laurent Berthelot, pouvez-vous nous présenter votre entreprise ?
Je suis le fondateur de la start-up : « Ma Bonne Action ». dont l’objectif est de financer des œuvres caritatives grâce à la publicité sur Internet. Grâce à cela, les internautes peuvent désormais faire des « dons gratuits » en quelques secondes. Nous ambitionnons également de redonner un peu de contrôle dans la diffusion des données personnelles sur Internet pour leurs propriétaires. Nos utilisateurs sont libres de choisir le rythme de leurs dons et nous luttons contre le recel de données personnelles en anonymisant leurs adresses email. Pour nos clients annonceurs, nos services de diffusion (vidéo, génération de trafic, emailings, génération de leads) garantissent alors une audience plus attentive à leur communication sur le net.
Paco, comment avez-vous connu la Fondation Groupe Dépêche et en quoi vous a-t-elle été utile ?
J’ai connu la Fondation grâce à mon père qui cherchait sur Internet des bourses ou d’autres moyens de financer mes études. Nous n’en avions jamais entendu parler mais après tout cela ne coûte rien d’essayer ! Alors on a rempli le dossier ensemble et j’ai tout simplement passé les oraux en espérant être pris. Maintenant, je peux dire que la structure m’aide beaucoup autant au niveau financier que pour les études, notamment grâce à l’aide de mon tuteur qui m’a aidé à m’organiser et m’a remotivé.
Laurent Berthelot, pourquoi avoir accepté de devenir le tuteur de Paco ?L’Indépendant et le groupe La Dépêche me soutiennent fortement depuis notre victoire au concours Occistart. C’est donc pour moi, un juste retour des choses de m’investir pour la Fondation du Groupe La Dépêche. D’autant plus que les valeurs philanthropiques de la Fondation rejoignent tout à fait celles de « Ma Bonne Action ».
A tous les deux : Comment travaillez-vous ensemble ? Qu’apportent à chacun d’entre vous vos échanges ?
Paco : Pour ce qui est du travail, comme je l’ai dit plus tôt, le plus important dans mon cursus est un travail soutenu, régulier et bien organisé. Laurent m’a aidé au niveau de l’organisation des cours et au niveau du moral. Cependant ces derniers temps il m’aide sur le projet de fin d’année, nommé TIPE, que je dois préparer pour les concours. Il m’a également proposé quelques stages en entreprise ce qui pourrait beaucoup me servir dans un avenir proche.
Laurent Berthelot : Paco est un étudiant très investi, sérieux, autonome et ambitieux. Son rythme de travail est très soutenu. J’étais un peu inquiet pour lui au début de l’année, d’autant plus que ses proches sont à Toulouse. Mais sa motivation passe avant tout. Étant plutôt actif au sein de l’écosystème économique de Perpignan, Paco sait qu’il peut faire également appel à moi pour lui faire profiter de mon réseau de connaissances.
Janvier 2018