Mélanie Delpuech

 

La Lozérienne Mélanie Delpuech, boursière de la Fondation depuis 2017, témoigne.

Quel est votre parcours scolaire ?
Je suis originaire de Montrodat (48). En 2017, j’ai passé un Baccalauréat Économique et Social au lycée Saint-Joseph, à Marvejols. Je suis ensuite partie à Clermont-Ferrand, pour faire une classe préparatoire littéraire aux grandes écoles. C’était une formation en deux ans. Ensuite, je suis directement rentrée en troisième année de licence Histoire, parcours histoire de l’art et archéologie à l’Université Lyon 2. Je suis désormais en master 2 Patrimoine et musées, parcours Médiations culturelles et numériques, à l’Université Jean-Moulin, à Lyon 3.

Comment avez-vous connu la Fondation ?
Au début, je ne connaissais pas du tout. Mais en terminale, nous avons reçu un mail concernant cette bourse. Je me suis renseignée sur le site internet et j’ai regardé les portraits des anciens lauréats. C’est grâce à ça que j’ai décidé de candidater, je me suis dit : “Pourquoi pas moi ?”

De quelles manières la Fondation vous a-t-elle aidée ?
La Fondation nous apporte beaucoup, notamment d’un point de vue humain puisque nous avons un tuteur qui nous accompagne durant nos études. Il y a aussi l’aspect financier qu’on ne peut pas négliger. Personnellement, ça m’a permis de voyager dans d’autres villes comme Bordeaux ou Paris, pour visiter les musées. Mais aussi de découvrir la ville de Lyon où je fais mes études. Je suis dans un domaine où l’on bouge énormément, sans la Fondation, ça n’aurait sûrement pas été possible.

Qui est votre tuteur ?
C’est Brigitte Liabeauf, elle est conseillère à la Direction Régionale des Affaires Culturelles (Drac) pour les musées pour les départements. Elle m’a beaucoup aidée, notamment pour la recherche de mes stages. Avec la crise sanitaire, le secteur culturel a été très touché. Avoir un tuteur c’est une forme de soutien et on peut lui poser toutes les questions que l’on souhaite.

Vers quel domaine de la culture vous souhaitez aller ?
Le secteur de la culture est très vaste. J’aimerais travailler dans la méditation culturelle, mais je ne me ferme à rien. C’est un métier où l’on tente de faciliter la rencontre entre le visiteur et une œuvre d’art au sein d’une exposition.

Vous pensez revenir en Lozère pour y travailler ?
Pas pour le moment. Je n’exclus pas la possibilité de revenir un jour, mais aujourd’hui, j’ai besoin de voir d’autres choses et de visiter d’autres villes.

Mars 2022