Virginie Grosset

 

Originaire de Nîmes, Virginie Grosset, jeune étudiante de 18 ans, en première année d’école d’infirmière à La Rochelle et au projet professionnel déjà bien tracé est l’une des lauréates 2016 de la Fondation. Passionnée par la petite enfance, elle revient sur son parcours et ce que lui apporte cette nouvelle aide.

Quel est votre parcours ?
Je suis née à Nîmes. Après une maternelle à Lakanal, au sein de mon quartier, j’ai effectué toute ma scolarité, du CP à la terminale, à Saint-Stanislas. Très assidue à l’école, j’ai toujours été une bonne élève. Intéressée par la santé, le social et la petite enfance, le choix de la filière ST2S (Sciences et Technologies de la Santé et du Social) s’est imposé à moi. J’ai finalement obtenu mon Baccalauréat avec mention “Très bien” sur la note de 16,68. J’ai donc passé trois concours d’école d’infirmières à (Nîmes, Paris et La Rochelle). Reçue dans les deux dernières, j’ai choisi la petite ville qui me paraissait plus à taille humaine. Je ne regrette pas mon choix. C’est une cité très agréable.

Pourquoi avoir choisi cette orientation ?
J’ai découvert ce métier en discutant avec des infirmiers et des infirmières alors que je suivais mes études en filière ST2S. Je me suis aperçue que pour moi qui souhaite devenir puéricultrice ou travailler avec les enfants, l’obtention de ce diplôme était un passage obligé. Je n’exclus cependant pas de changer d’orientation au cours des deux années d’études qu’il me reste à effectuer et au vu des stages que je ferais dans différents services.

Quel a été votre premier contact avec la Fondation ?
Ce sont eux qui ont contacté mon lycée. Alertée par le proviseur et le secrétariat de l’établissement, ma professeure principale, madame Fallery, a alors proposé ma candidature. Je remplissais les trois critères que sont les revenus (j’étais déjà lycéenne boursière), l’excellence (mes notes laissaient présager d’une mention assez bien a minima) et enfin le projet professionnel, qui pour moi, comme je vous l’ai expliqué, était déjà ficelé. J’ai donc rempli et envoyé le dossier avec une lettre de motivation.

Que s’est-il passé ensuite ?
J’ai reçu un premier mail me disant que j’avais été pré-sélectionnée pour un oral le 10 juillet, à Montpellier. Ce qui était déjà une surprise en soi, car je ne m’attendais pas à susciter de l’intérêt chez le jury. Deux personnes m’ont reçu pour un entretien d’une vingtaine de minutes. J’ai obtenu une réponse favorable pour l’obtention de cette bourse quelques jours après.

Qu’en attendez-vous ?
En dehors du côté financier, qui me permet d’être indépendante pour le loyer et les courses pendant mes trois années d’études, la mise en contact avec une tutrice, ancienne lauréate, est un vrai plus. Diplômée à Bordeaux, Thuy Linh Ngo me soutient, m’oriente et me conseille par téléphone depuis la rentrée scolaire. Je lui envoie également mes notes et elle me fait part de ses expériences passées et actuelles. Ça concrétise d’avantage encore mon parcours.

Avril 2017