Thomas Jarousse

 

Thomas Jarousse est boursier de la Fondation depuis la rentrée 2016. Natif de Marcillac (12), Thomas poursuit des études sportives dans les Pyrénées-Orientales, à Font-Romeu, comme il le souhaitait. Malgré son jeune âge, 19 ans, sa détermination et sa motivation ont fait la différence.

Quel est votre parcours ?
J’ai suivi les cours au collège Saint-Joseph à Marcillac puis je suis parti au lycée François d’Estaing à Rodez où j’ai obtenu mon Baccalauréat Scientifique avec mention “Très bien”. Mes matières préférées sont la physique et les SVT (Sciences et Vie de la Terre). Je suis sportif et depuis tout petit j’ai pratiqué le football, d’abord à Marcillac puis à Onet-le-Château. J’ai aussi fait du hand et plusieurs autres sports.

Professeur de sport c’était donc logique ?
Oui j’ai toujours voulu devenir professeur de sport et mes stages en entreprise, en classes de 3ème et de 1ère, n’ont fait que conforter mon goût pour le sport et mon choix de travailler dans ce secteur. J’aime le sport et je suis très motivé par le contact avec les jeunes. Le management en sports et loisirs m’intéresse aussi.

Comment êtes-vous arrivé à Font-Romeu ?
Après le bac, j’ai demandé à intégrer une formation STAPS (Sciences et techniques des activités physiques et sportives) au CREPS (Centre de recherche et d’expertise de la performance sportive) de Font-Romeu qui est un site délocalisé de l’Université de Perpignan.

C’est une démarche facile ?
Non car d’une part il fallait changer d’académie et d’autre part la filière STAPS est très demandée. En septembre dernier 11 000 étudiants n’avaient pas été sélectionnés. J’ai fini par être pris sur dossier scolaire. et là je suis content car je fais partie des 47 étudiants sur 230 qui ont validé leur premier trimestre.

Quel est l’avantage d’être à Font-Romeu ?
C’est une des villes les plus sportives de France et où il y a énormément de sports nature qui sont pratiqués en raison de son altitude à 1 850 mètres.

Que pratiquez-vous ?
Je fais 4 heures de VTT par semaine, beaucoup de ski et plein d’autres activités car la palette est large.

Comment avez-vous postulé à la Fondation ?
On m’en avait parlé au lycée, j’ai donc déposé ma candidature avec un dossier, une lettre de motivation où je devais détailler ce que je comptais mettre en action pour réussir mes études. Puis j’ai été convoqué pour passer un oral à Toulouse devant des chefs d’entreprise, des mécènes. Ça a marché. J’étais (et je suis toujours) motivé, ça s’est senti.

En quoi cela vous aide-t-il ?
Cela m’apporte une aide financière qui me sert à payer mon logement, mais aussi les dépenses de nourriture et d’essence pour les déplacements. C’est aussi un accompagnement humain puisque j’ai une tutrice à mes côtés, qui se trouve être la directrice du CREPS. Si j’ai besoin d’aide, elle est là. Elle est prête à me guider, à me faire rencontrer les bonnes personnes pour que j’avance dans mon parcours vers le métier que j’ai choisi.

Mai 2017