Théo Berthomieu

 

Théo Berthomieu est un jeune Audois qui fait partie de la première promotion des jeunes aidés par la Fondation sur l’Académie de Montpellier.

Théo, vous faites partie de la première promotion des jeunes issus de l’ex-région Languedoc-Roussillon. Comment avez-vous connu la Fondation et pourquoi avoir déposé un dossier de candidature ?
J’ai connu la Fondation par le biais de ma professeur de mathématiques, madame Frugier, du lycée Louise-Michel à Narbonne. Je tiens d’ailleurs à la remercier très sincèrement, car sans elle je n’aurais peut-être jamais connu le fait d’être lauréat de la Fondation. Ses encouragements m’ont poussé à déposer ma candidature. Le but était d’avoir une aide financière bien sûr, mais aussi et surtout d’être suivi sur le plan psychologique tout le long de mes études. C’est très motivant et permet de se sentir « poussé vers l’avant » dans notre cursus universitaire.

Comment avez-vous vécu les sélections ? L’oral notamment ?
Quand j’ai reçu le mail de convocation qui m’indiquait que j’avais passé la première étape de sélection sur dossier, je n’en croyais pas mes yeux. J’ai été convoqué à Montpellier, plus précisément à la Faculté d’Économie, pour passer un oral portant sur mon projet d’étude et professionnel. Maintenant, je peux l’avouer, ce fut un moment stressant, notamment durant l’attente pour pouvoir passer l’épreuve. J’ai reçu les résultats alors que je travaillais au Grand Narbonne, au service environnement, pendant le mois de juillet, ce fut un moment de joie extrême pour moi et ma famille !

Vous venez d’effectuer votre première année en génie mécanique à l’IUT Paul-Sabatier de Toulouse. Comment s’est-elle passée ?
Grâce à l’aide de la Fondation, j’ai donc pu commencer ma première année de DUT génie mécanique et productiques à l’IUT Paul-Sabatier à Toulouse. Elle n’est d’ailleurs toujours pas terminée et je dois encore passer les examens de fin d’année. Cette année a été quand même difficile sur le plan de la transition entre le lycée et les études supérieures. Mais j’ai tout de même trouvé le bon rythme de travail, notamment grâce à l’aide précieuse de Maxime Devaux, mon tuteur. Il est en quatrième année à l’INSA de Toulouse et a su me conseiller sur certaines méthodes de travail. Aussi, j’ai obtenu de bons résultats pour cette première année.

Quelle suite envisagez-vous pour vos études ? Et votre carrière professionnelle ?
J’envisage une école d’ingénieur en alternance si possible dans le domaine du génie mécanique. Sinon, je pourrais continuer vers une licence professionnelle dans le même domaine. Pour ma carrière professionnelle, j’aimerais pouvoir être technicien/ingénieur dans le domaine de l’aérospatiale et de l’industrie aéronautique.

Quels conseils donneriez-vous aux futurs bacheliers qui sont actuellement en pleine révision ?
Travailler de manière assidue, si possible un petit peu tous les soirs car les études supérieures sont une étape tout à fait différente de celle du lycée. Mais il faut aussi savoir faire une pause ! Sortez voir vos amis, ne délaissez pas votre vie sociale, faites du sport, cela optimise vos chances de réussite. Et surtout ne baissez jamais les bras.

Le soutien de la Fondation a-t-il été bénéfique ?
Oui, il a été très bénéfique pour moi. Il a pu gommer ce petit manque de confiance que j’avais avant de commencer mes études supérieures. La Fondation nous motive et c’est très précieux pour les lauréats ! J’envisage de partir au Japon pour mon stage en entreprise de fin d’études et, donc, l’aide économique de la Fondation m’aidera grandement à le financer.

Mai 2017