Dylan Pierrot-Landi
Après cinq années de soutien de la Fondation, Dylan Pierrot-Landi, originaire de Sète et Lauréat de la Promotion 2016, poursuit sa route pour atteindre son objectif professionnel. Rencontre.
Vous faites partie de la Promotion 2016. Comment avez-vous connu l’existence des Bourses de la Fondation ?
J’ai appris l’existence du programme des bourses à l’occasion d’un cours de Sciences Économiques et Sociales (SES) au lycée privée Saint-Joseph à Sète. Notre professeur principal nous avait distribué des documents contenant des informations sur cette opportunité, et je répondais aux critères de candidature. J’ai donc tenté m’a chance et, comme elle peut sourire aux audacieux, elle m’a souri.
Quel souvenir gardez-vous du processus de sélection et de l’oral en particulier ?
La première partie du processus de sélection était relativement classique, avec des documents scolaires et une lettre de motivation à fournir. J’ai été sélectionné pour participer à un oral à Montpellier. Ce moment me permettait de personnaliser ma candidature et de véritablement appuyer mon ambition. J’ai été bien accueilli, par des membres d’anciennes promotions, et correctement orienté. L’oral s’est déroulé face à deux personnes, et j’ai senti toute la bienveillance qui ressortait de leurs questions. J’avais tout bonnement l’opportunité de briller sur la base mon seul mérite. J’en garde un excellent souvenir.
Pouvez-vous nous raconter votre parcours universitaire ? Où en êtes-vous aujourd’hui ?
J’ai commencé mes études supérieures en Institut d’Études Politiques (Sciences Po), à Aix-en-Provence. J’y ai beaucoup appris, du fait de la pluridisciplinarité des enseignements. Puis, j’ai passé un an au Canada, à Ottawa, dans le cadre de ma mobilité. Enfin, depuis 2020, je suis à la SKEMA Business School, dans le cadre d’un PGE (Programme Grande École), une formation uniquement dispensée en anglais, avec une spécialisation en finance d’entreprise pour cette dernière année. Au final, j’obtiendrai trois diplômes : Sciences Po, PGE, et MSc in Finance.
Qu’avez-vous retiré de votre expérience à l’étranger ?
Ottawa est une ville particulièrement calme et paisible, berceau de paysages à couper le souffle. Au départ, je vivais mal la nouveauté de l’expérience, notamment parce que je n’avais jamais été livré à moi-même dans un nouveau pays, pour une aussi longue période. Puis, en quelques semaines, j’ai pris mes marques et j’ai pu constater la richesse d’un pays multiculturel comme le Canada. Les populations locales sont très ouvertes et accueillent avec plaisir les étrangers en visite. J’ai noué des amitiés qui durent encore aujourd’hui, et je n’oublierai jamais la beauté d’une telle expérience.
Aujourd’hui, quel est votre objectif professionnel ?
J’arrive à la fin de mes études, désormais en finance d’entreprise. Je suis en processus de recrutement pour un stage de fin d’études en analyse financière / contrôle financier dans de grands groupes, internationalisés pour certains, avec une grosse empreinte nationale pour d’autres. Je suis reconnaissant envers tant de monde, j’y inclus la Fondation sans mal, de pouvoir ne serait-ce que prétendre à de tels stages, et j’espère en voir l’aboutissement très vite.
Vous avez bénéficié du soutien d’une tutrice durant vos trois premières années en tant que lauréat. Quel souvenir en gardez-vous ?
Ma tutrice a été d’une grande aide, et ce dès le début. J’avais effectivement des doutes sur ma possibilité d’aller au bout d’une formation aussi exigeante que Sciences Po. J’étais, dans le même temps, éloigné de ma mère avec qui j’ai toujours entretenu une relation fusionnelle, et l’accumulation a pu me causer des anxiétés. Elle a su me canaliser en m’encourageant à réaliser la chance que j’avais d’être là, et de faire des choix que je ne regretterai pas (et interrompre mes études sous prétexte d’une difficulté nouvelle aurait été la plus grosse des erreurs). Les liens entretenus étaient donc très sains.
Aimeriez-vous être tuteur à votre tour ?
En d’autres termes, souhaitons-nous apporter une aide basée sur l’expérience à ceux qui n’en ont pas encore, en leur tendant l’oreille et la main en cas de remise en question ? Bien entendu. Je suis donc tout à fait disposer à accepter.
Mars 2022