Clémence Baratier

CLEMENCE BARATIER LAUREATE FONDATION GROUPE DEPECHE

Lauréate 2016, Clémence Baratier, originaire de Gabian (Hérault), s’est lancée dans des études de modéliste en série du vêtement à l’Académie Internationale de Coupe de Paris. Rencontre.

Pourquoi avoir choisi d’être modéliste ?
Je suis passionnée de couture depuis mes 12 ans et pendant mon Bac Pro Mode, j’ai pu découvrir les différentes facettes du monde de la couture (à travers mes stages notamment). Ma préférée s’est avérée être le modélisme. J’aime aussi ce métier pour sa rigueur, sa précision et sa technique.

En quoi consiste ce métier ?
Il s’agit de mettre en forme le croquis que nous donne le styliste. Nous concevons le modèle en créant avec différentes techniques (comme la coupe à plat ou le moulage) le patron puis le patronage pour sa future industrialisation. Selon le type de produit à concevoir (vêtement flou, tailleur, robe de mariée, prêt à porter, …) nous devons employer une technique plutôt qu’une autre. Le modéliste ne s’ennuie jamais !

Quelles études doit-on suivre précisément ?
Nous pouvons suivre un BTS et/ou une licence en alternance ou en formation continue dans des établissements publics, mais malheureusement le privé est la voie la plus sûre pour réussir. En effet, les formations dispensées par les écoles privées sont beaucoup plus rigoureuses et permettent dans la majorité des cas, de se démarquer pour une éventuelle embauche (missions, stages, CDD). Parmi les plus réputées on compte la Chambre Syndicale de la Haute Couture et l’Académie Internationale de Coupe de Paris où j’étudie actuellement.

Quel avenir vous imaginez-vous ?
Je compte débuter ma carrière de modéliste en effectuant des missions dans différentes maisons afin de m’enrichir des divers savoir-faire et méthodes de travail. Pour acquérir une expérience suffisante et prétendre à un poste fixe dans une bonne maison, il faut compter environ 5 ans minimum. Dans le cas où l’on souhaite travailler à son compte, il faudra un très bon carnet d’adresses et une expérience en béton, en effet, les maisons qui font appel aux services privés de modélistes (pendant les périodes pleines pour les collections) sont très exigeantes !

Que vous apporte le tutorat de la Fondation ?
Ma tutrice est Marie Sophie Carron de la Carrière, Conservatrice en chef du musée des arts décoratifs à Paris. J’espère ainsi bénéficier de son appui pour mes recherches de stages et d’alternances pour mon année prochaine. Elle sera également un repère si je suis en difficulté au cours de mes études.

Mars 2018