Alice Bernal
Originaire de Béziers, Alice Bernal rêvait de devenir chercheuse dans le développement de médicaments. Grâce à la Fondation, son rêve devient possible : lauréate de la bourse active en 2016, elle est aujourd’hui étudiante en première année de DUT analyse biologique et biochimique à l’UPEC de Créteil.
Comment avez-vous connu la Fondation ?
Quand j’étais au lycée de la Trinité, à Béziers, ma professeur principale m’en a parlé. Elle m’a persuadée de m’inscrire et d’envoyer un courrier pour tenter ma chance. Elle était sûre que mon caractère et mon envie de réussir pourraient m’ouvrir des portes. Elle a eu raison. Et puis, quand je vois que la Fondation ne nous oublie pas, nous propose de participer à des événements et nous ouvre des portes, je me dis que j’ai de la chance.
Quel souvenir gardez-vous de l’oral ?
Je me souviens avoir passé un superbe moment. Je n’ai pas eu l’impression de passer un examen. En face de moi, il y avait deux personnes ouvertes et sympathiques, qui semblaient vraiment s’intéresser à moi et à mes aspirations. Ils voulaient avant tout savoir ce qu’on avait dans la tête et tester notre capacité à argumenter, à suivre l’actualité.
Pourquoi avoir choisi ce cursus, cette école à Créteil ?
Au début, j’étais partie pour des études plus longues de médecine, mais après la première année, je n’étais pas satisfaite de l’ambiance… Je la trouvais pesante, je ne pouvais pas être moi-même. Du coup, j’ai cherché une formation alternative via Parcours Sup et j’ai trouvé ce DUT analyse biologique et biochimique à Créteil. L’école avait bonne presse. Je pouvais y étudier mes matières préférées : chimie, biochimie et physiologie, et les études étaient moins longues. J’ai foncé !
Que vous apporte la bourse ?
Évidemment une somme d’argent non négligeable qui m’a permis de quitter Béziers dont je suis originaire et de m’installer en banlieue parisienne. Mais je me suis vite mise à travailler en complément de mes études et ça m’a permis d’économiser et de mettre de l’argent sur mon livret A. Je suis presque capable de payer mon permis de conduire et surtout, je n’ai plus besoin de demander de l’argent à mes parents. Mais j’ai aussi vraiment apprécié le rôle de mon tuteur, Jean de Kervasdoué, qui a été essentiel. Il a régulièrement pris de mes nouvelles et m’a donné de précieux conseils. Il a vraiment été d’une aide considérable pendant mon PACES.
Quel avenir s’ouvre à vous ?
Après mon DUT, j’aimerais faire une licence professionnelle en pharmacologie pour devenir technicienne supérieure en développement de médicaments. La recherche a toujours été ce que je préfère. Plus tard, je me vois bien dans mon cocon à étudier les formules chimiques au sein d’un laboratoire. Ce serait le rêve.
Mai 2019