Maxime Ferrer
Originaire du Tarn, Maxime Ferrer a intégré une Licence 1 Sciences, Technologie, Santé Parcours Spéciaux Mathématiques, Physique, Chimie à l’Université Paul Sabatier de Toulouse en septembre 2015, avec le soutien de la Fondation. Grâce à son sérieux, à son assiduité et à ses bons résultats, Maxime est désormais titulaire d’un Bac +5 en Chimie Théorique et Modélisation Informatique de l’Université Autonome de Madrid.
Vous faites partie de la promotion 2015, cela fait cinq ans que vous bénéficiez du programme des “Bourses Actives”, quel bilan faites-vous de cette expérience ?
Pour moi, les cinq ans de soutien de la Fondation ont été uniquement synonymes d’expériences positives et bénéfiques. En effet, je pense qu’au jour d’aujourd’hui j’ai en partie réussi à atteindre mes objectifs scolaires grâce au soutien financier, mais surtout moral de la Fondation. La Fondation et tous ses membres ont toujours été là, derrière moi, pour me motiver, et me montrer, par leur confiance, que j’avais tous les atouts nécessaires pour réussir. Ce qui a été le plus important à mes yeux, et je pense que la Fondation Groupe Dépêche et l’une des seules fondations à l’avoir, c’est l’esprit familial de cette dernière. Bien que la recherche d’excellence soit une des lignes directrices des “Bourses Actives”, jamais la Fondation ne nous met la pression. Elle est toujours bienveillante, et cherche d’abord à s’assurer de notre bien-être avant de penser résultats.
Et sur le tutorat en particulier ?
Le tutorat a surtout été bénéfique pour moi la première année. Les études supérieures sont un autre monde, auquel, soyons clairs, personne n’est vraiment préparé. Il faut tout recommencer à zéro, et presque tout réapprendre. Je dois avouer qu’avoir un tuteur, quelqu’un qui est déjà passé par là, à qui on peut confier ses doutes et questions, est un vrai plus permettant de se rassurer, et de rendre cette nouvelle épreuve de la vie moins coriace.
Quel est votre meilleur souvenir en tant que lauréat de la Fondation ?
Si je devais en choisir un, je choisirai l’aide à l’organisation des oraux. Partager notre expérience passée avec des jeunes motivés, leur transmettre cet esprit de famille afin de réduire leur stress et inquiétudes m’a semblé être une expérience réellement enrichissante.
Envisagez-vous de devenir tuteur à votre tour ?
Ce serait réellement avec grand plaisir que j’accepterai cette fonction. Je sais bien que mes études ne sont pas au goût de beaucoup de personnes, mais ce serait avec plaisir que je partagerais mon expérience personnelle, tout comme l’a fait mon tuteur.
Sur le plan professionnel, quels sont maintenant vos projets ?
En premier lieu, finir d’écrire ma thèse de master sur l’étude théorique des interactions chimiques. Quant à la prochaine rentrée scolaire, je serai à Madrid, au sein du Laboratoire de Chimie médicinale du CSIC, pour commencer mon doctorat qui devrait m’occuper pendant au moins quatre ans. Puis si tous les feux sont au vert, je devrais d’ici 5 ans pouvoir commencer ma carrière en tant qu’enseignant-chercheur en chimie théorique.
Un mot pour définir ce que vous a apporté la Fondation pendant ces cinq années ?
De l’ambition
Juin 2020