Julie Lartigue

Julie Lartigue a 22 ans aujourd’hui. Elle poursuit des études à l’école de commerce Kedge Business School à Bordeaux et bénéficie du soutien de la Fondation depuis sa sortie du lycée Pierre-Mendès-France de Vic-en-Bigorre : « Ce sont mes grands-parents qui avaient vu l’article dans le journal l’année de mon bac, en 2015, et ils m’ont dit « tu pourrais essayer ». J’ai donc téléchargé le dossier sur le site internet, j’ai fait ma lettre de motivation et j’ai envoyé le tout. C’est comme ça que j’ai été convoquée aux oraux et je dois dire que j’étais assez stressée ».

Sur place, elle rencontre d’autres candidats et comme eux, elle va se soumettre aux questions d’un jury qu’elle qualifiera de « bienveillant » : « Il n’y a pas eu de question piège, l’ambiance était très bonne, ils nous ont demandé ce que l’on voulait faire plus tard, nos projets, notre motivation et je dois dire que cela s’est plutôt bien passé. J’ai pensé à ce moment-là que même si je n’étais pas sélectionnée, ce n’était pas un moment affreux que je venais de passer ».

Admise dans le programme, en plus du volet financier, Julie se voit désigner un tuteur qui va beaucoup lui apporter : « Philippe Zeller. C’est un chef d’entreprise qui m’a accompagnée pendant trois ans. Comme il avait fait les mêmes études que celles que je voulais faire, il m’a beaucoup aidée, notamment pour la prépa. Il était déjà passé par là, ses conseils ont été précieux ».

Le sourire aux lèvres, la pétillante Julie sait qu’elle peut se concentrer uniquement sur ses études : « C’est trop bien, l’aide financière, le tuteur avec une expérience, alors, si j’ai un conseil à donner aux étudiants, c’est de foncer car on n’a rien à perdre, au contraire. Ce genre de Fondation, c’est très important car les études, c’est cher, et là, cela permet d’établir l’égalité des chances et moi-même, ça m’a donné des idées. Je suis tutrice au sein d’une association, Archim’Aide, qui s’occupe des collégiens et lycéens dans les sorties, l’orientation, afin qu’il n’y ait pas de barrières, pas de reproduction sociale. En fait, je veux transmettre ce que j’ai eu, je pense que la Fondation m’a beaucoup influencée. De toute façon, on reste dans le réseau et j’espère bien devenir tutrice, un jour ».

En attendant, la jeune fille s’apprête à passer 4 mois à l’université d’Exeter, au Royaume-Uni avec, à la clé et au terme de ses études, le projet de décrocher un double diplôme pour devenir acheteuse au sein d’une centrale d’achat.

Avril 2019