Christian Dinse
Après une licence 3 de Musicologie à l’Université Toulouse II Jean Jaurès, Christian Dinse a rejoint en septembre 2018 la Haute École de Musique de Genève pour effectuer un Bachelor en Musique, spécialité Tuba. Il a mené ses études avec sérieux et détermination. Aujourd’hui, il a intégré la Fanfare du 27e Bataillon de Chasseurs Alpins basé à Annecy.
Vous faites partie de la Promotion 2015, le programme des “Bourses Actives” est terminé depuis juillet 2020 pour vous, quel bilan faites-vous de cette expérience ?
Intégrer la Fondation a été une opportunité exceptionnelle pour moi sur deux plans.
En premier, bien sûr, le soutien apporté m’a permis de vivre au quotidien tout en envisageant des études qui autrement n’auraient pas été possibles.
Dans le monde de la musique, les parcours ne sont pas forcément classiques, au sens universitaire. La rencontre d’un professeur important, les conditions d’accès aux meilleures écoles et au parcours professionnalisant sont autant de chemins divers et parfois difficiles. Pour moi, des études classiques à l’Université Jean Jaurès n’étaient pas suffisantes et ne m’auraient pas permis d’aboutir à la réalisation de mes souhaits musicaux et professionnels. La Haute École de Musique de Genève a été un élément clé pour ma réussite ; par moi-même et sans soutien le financier de la Fondation, cela aurait été tout simplement impossible.
En second, le soutien et la confiance de la Fondation m’ont placé dans un processus de responsabilité et de réussite. Comme il nous avait été dit : la Fondation nous aide et nous, nous nous engageons à réussir.
J’ai été très sensible de ce témoignage qui m’a permis de m’engager dans une dynamique de réussite. Par mon travail et mes choix de vie, j’ai voulu être digne de la Fondation pour un jour rendre par ma réussite la confiance qui m’avait été donnée.
Je dirais que le soutien de la Fondation est un aller simple vers la réussite.
Et sur le tutorat plus particulièrement ?
Pour moi, le choix du tuteur est déterminant pour accompagner le lauréat.
J’ai eu la chance d’être épaulé par un musicien toulousain qui m’a permis de rentrer dans le monde musical et professionnel dont je rêvais. C’est ce qui m’a encouragé à persévérer dans cette voie compliquée mais passionnante.
Concerts avec l’Orchestre Mozart de Toulouse, invitations aux concerts de l’Orchestre du Capitole et à l’Opéra, soutien dans mes études universitaires, encouragements et conseils dans mes choix de vie, Claude Roubichou a été un tuteur présent et actif.
Les moments passés ensemble m’ont permis de valider mes envies et de faire les bons choix dans mon parcours.
Quel est votre meilleur souvenir en tant que lauréat de la Fondation ?
J’ai deux souvenirs marquants :
Le premier c’est la réception en l’honneur de la Promotion 2015, dans le grand amphithéâtre de la Faculté des Sciences Sociales. J’ai eu l’impression de pouvoir commencer une nouvelle vie avec de nouveaux espoirs, de nouvelles et plus grandes possibilités, comme mon frère William, Lauréat 2013.
Le deuxième c’est un concert en juin 2016 organisé par la Fondation sur la scène du Théâtre Casino Barrière de Toulouse. J’avais joué en soliste avec l’Orchestre Mozart de Toulouse sous la direction de mon tuteur.
Quels conseils souhaitez-vous donner aux lycéens qui postulent actuellement pour notre programme des “Bourses Actives” ?
J’aimerais leur dire qu’ils doivent montrer leur détermination dans leurs projets et leurs objectifs, qu’ils s’engagent à réussir leurs études et que le soutien de la Fondation les engage dans une voie sérieuse et responsable.
J’aimerais leur dire que la Fondation leur donnera la possibilité d’ouvrir les portes de leurs rêves.
Mai 2021