Paul-Henri Icher

Vous faites partie de la promotion 2014, cela fait cinq ans que vous bénéficiez du programme des “Bourses Actives”, quel bilan faites-vous de cette expérience ? 
Le programme m’a assuré plus de flexibilité dans la poursuite de mes études. J’ai pu mener deux licences en parallèle sans réelles contraintes financières. Je serai en deuxième année de Master l’an prochain. Envisager à court terme de partir à l’étranger ou d’y effectuer un stage, se concrétise plus facilement lorsque l’on dispose de cette aide. Cet aspect pratique et matériel vous permet de contacter plus aisément des laboratoires d’universités réputées dont les programmes de stage peuvent être payants. Le simple fait d’envisager ce type d’expérience vous place dans une dynamique différente. Si vous n’avez pas de contraintes financières, vous abordez des projets qui vous intéressent en priorité, sans vous limiter. Cela contribue fortement à vous rendre plus légitime dans vos démarches.

Et sur le tutorat en particulier ? 
Séverine Rollin m’a accompagné pendant 3 ans. Le fait de pouvoir échanger avec elle et d’avoir son avis lors des relectures de dissertations en classe préparatoire et licence de Philosophie m’a été d’une aide précieuse, encore aujourd’hui. Cette année lors de mes soutenances, mes professeurs ont relevé et apprécié la rédaction de mon rapport de stage et mémoire de recherche. Les conseils de Séverine n’y sont pas étrangers. Sa bienveillance et sa disponibilité ont également été très importants, en particulier pendant les années de double cursus. Cela représente tout l’apport de la Fondation. 

Quel est votre meilleur souvenir en tant que lauréat de la Fondation ? 
La soirée annuelle de 2014, lorsque le fait d’être lauréat a été acté. Avec le temps, cela me permet de constater les changements et expériences vécues depuis et le fait que la Fondation les ait accompagnés.

Envisagez-vous de devenir tuteur à votre tour ? 
Oui, cela m’intéresse beaucoup. La Fondation met en avant l’idée d’échange et de partage entre ses différents membres, lauréats et tuteurs. Il me semble naturel, après ces 5 années, d’en faire de même. Non seulement en remerciement pour l’aide que m’a apportée la Fondation mais aussi parce que je considère être en mesure de pouvoir aider un lauréat sur différents aspects. En général, beaucoup d’expériences marquantes ont lieu entre 20 et 30 ans. Même si seulement 5 ans se sont écoulés depuis mon admission à la Fondation, je pense pouvoir conseiller un lauréat correctement s’il s’engage dans les mêmes études, et être en mesure de lui faire gagner du temps dans ses projets. Je serais fier de pouvoir tenir ce rôle et contribuer à sa réussite.

Sur le plan professionnel, quels sont maintenant vos projets ? 
Je commence l’an prochain ma seconde année de Master de Psychologie Cognitive à l’Université Paris-Descartes. Cette discipline s’intéresse aux fonctions et processus du cerveau qui permettent d’élaborer des connaissances et des représentations tels que la mémoire, le langage, le raisonnement, l’attention, etc. Je compte élaborer un projet de thèse. A court terme, je souhaite partir à l’étranger, soit pendant le second semestre de l’année 2019/2020, soit pendant le doctorat.

Un mot pour définir ce que vous a apporté la Fondation pendant ces cinq années ?
Légitimité.

Juillet 2019