Margot Fort-Claisse

 

Margot Fort-Claisse est en première année de classe prépa ENS (École normale supérieure), option économie et mathématiques appliquées au lycée Ozenne à Toulouse. Elle suit en même temps des cours à la faculté pour valider sa licence en écogestion. Ce qui l’attire ? La recherche en économie et à défaut, le domaine des statistiques, l’Insee lui plairait également. Margot, originaire de Villeneuve-la-Comptal (Aude), est une élève brillante. Elle est première de sa classe.

Comment avez-vous été informée de l’existence de la Fondation ?
J’en ai eu connaissance par le bouche-à-oreille ainsi que par un article dans « La Dépêche du Midi ». Je me suis renseignée, je suis allée sur le site Internet de la Fondation pour remplir le dossier et j’ai passé les phases de sélection.

Cette bourse a-t-elle été déterminante pour démarrer vos études ? 
Sans cette bourse, oui, cela aurait été beaucoup plus difficile financièrement ; mais la Fondation, c’est plus encore qu’un appui financier. Dès que j’ai su que j’étais sélectionnée, on m’a mise en relation avec un tuteur. Au début, ce devait être Jean Tirole mais avec le prix Nobel, c’est devenu compliqué. C’est donc Adrien Blanchet, maître de conférences en mathématiques, qui me suit. Nous communiquons beaucoup par mail, nous nous rencontrons régulièrement. Il est très disponible, toujours prêt à m’aider. C’est très précieux et je pense que cela distingue la Fondation des autres bourses que l’on peut obtenir. Cela m’a permis de me concentrer sur mes études. En « prépa », je n’aurais pas eu la possibilité d’avoir un travail à côté. Déjà qu’il faudrait rajouter des heures aux journées …

Vous rencontrez-vous entre boursiers ?
Des soirées sont organisées oui, mais pour moi, du fait de mes cours et devoirs, cela a été chaque fois compliqué. Cet été, en revanche, j’espère bien que je pourrai participer quand il y aura les oraux pour les prochains boursiers.

Conseilleriez-vous la Fondation à d’autres jeunes comme vous ?
Oui, sans hésitation. Il faut vraiment tenter sa chance. Quand on nous a remis les diplômes, nous avons rencontré plein de monde. Tous les trimestres, je leur envoie mes bulletins et mes résultats. L’équipe de la Fondation est composée de personnes très accessibles.

Septembre 2018