Justine Sanch-Maritan

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Lauréate de la Promotion 2014, Justine Sanch-Maritan a rejoint la vie professionnelle directement à la fin de ses études, en juillet 2020. Elle revient ici sur son parcours depuis l’obtention de son Baccalauréat jusqu’à ses premiers pas dans la vie active.

Après l’obtention de mon Baccalauréat économique et social, je rêvais de devenir conservatrice de musée. A la suite d’une année compliquée en classe préparatoire hypochartes, j’ai décidé de me réorienter vers l’international en intégrant l’Institut d’Etudes Politiques (IEP) de Toulouse. La Fondation Groupe Dépêche et ma tutrice m’ont accompagnée dans cette décision difficile.

Au fil de mes rencontres lors de voyages financés par la Fondation Zellidja, destinée à favoriser la prise d’initiatives de jeunes, et d’engagements associatifs, je me suis investie dans l’accueil des réfugiés en France, et plus spécialement à Toulouse en participant à la création du RETSER (Réseau des Étudiants Toulousains en Soutien aux Exilés et aux Réfugiés).

Le soutien économique de la Fondation m’a ainsi permis d’avoir le temps, en parallèle de mes études, pour m’investir dans de tels projets associatifs ou personnels.

Récemment diplômée, je suis désormais contractuelle au sein de l’Office Français de Protection des Réfugiés et des Apatrides (OFPRA), établissement public chargé de statuer en toute indépendance sur les demandes d’asile et d’apatridie qui lui sont soumises. Je réalise des recherches sur les pays d’origine des demandeurs d’asile et des profilages.

Ce travail demande d’appliquer une méthodologie particulière afin de rendre des notes objectives. Ces dernières sont ensuite transmises aux officiers de protection, chargés d’examiner les dossiers des demandeurs d’asiles, de les auditionner, de procéder à l’analyse de leur situation et de leur octroyer ou non une protection internationale. Ce métier me permet d’être toujours en lien avec l’actualité et de me sentir utile en étant au service de l’État.

Novembre 2020