Justine Charleau-Pern

Justine Charleau-Pern, lauréate de la promotion 2014, est étudiante en L3 Lettres Modernes à l’Université Toulouse 2 Jean Jaurès. Pour cette dernière année de licence, Justine a opté pour un échange universitaire à Glasgow dans le cadre du programme Erasmus. Ce parcours nécessite à la fois l’envie de découvrir de nouvelles cultures et une adaptation à d’autres modes de vie. Interview.

Pourquoi ce choix d’études ?  
La littérature a toujours été très importante pour moi mais j’ai tout de même essayé d’expérimenter d’autres choses, d’où mon année à l’IEP de Toulouse en 2014. Néanmoins, cela n’a pas fonctionné car la réflexion littéraire et tout ce qu’elle comporte me manquaient cruellement. J’étudie la littérature parce qu’elle permet d’étudier l’humanité à travers ce qu’elle raconte depuis des siècles. Grâce à cette discipline, je m’épanouis en sollicitant une réflexion qui doit toujours être discutée, bousculée parfois. C’est cette dimension intellectuelle, cette curiosité, cette approche sur ce que l’Homme peut transmettre qui m’a donné envie de poursuivre mes études jusqu’au doctorat dans le but de devenir professeure à l’université. 

Comment se déroule votre vie à Glasgow ?
Elle est simplement fantastique. A défaut d’un temps clément, les gens sont très chaleureux. L’approche de l’enseignement est un peu différente, un peu plus tournée vers le débat et je pense que cela me permet d’élargir mes horizons et ma façon de penser. C’est une ville incroyable, emplie d’histoires, de cultures et de bien-être.

Comment avez-vous connu la Fondation ?
En classe de Terminale. C’est notre professeure de littérature qui nous en avait parlé. Elle  m’avait encouragée à déposer mon dossier.

Comment se passent les relations avec votre tuteur ?
M. Viguier, mon tuteur, et moi-même parlons chaque fin de semestre pour faire le bilan, il s’est d’ailleurs montré très enthousiaste et encourageant quant à ma mobilité en Écosse. Quand je tarde trop, il me demande de mes nouvelles mais en général je pense toujours à me tourner vers lui. 

Novembre 2017