Charlotte Duclos

 

Lauréate de la Fondation, Charlotte Duclos mesure l’opportunité qui lui a été offerte pour se lancer dans les études. Agée de 20 ans, cette étudiante en Hypokhâgne première année classe prépa au lycée Saint-Sernin de Toulouse, est originaire de Lourdes où nous l’avons rencontrée. 

Parlez-nous de votre parcours
Je suis allée au collège à Sarsan et Luz-Saint-Sauveur. Les années lycées se sont déroulées à Argelès et Lannemezan avec, au bout, le Baccalauréat Économique et Social (ES)

Pourquoi une prépa en Lettres et Sciences Humaines ?
Parce que je veux rentrer à Sciences-Po. C’est un diplôme plus valorisé qu’un master normal et cela apporte un certain réseau. Ensuite, j’aimerais diriger une station de ski.

Avec les sports de glisse vous semblez être dans votre élément …
J’ai fait une terminale en section snowboard et depuis l’âge de 8 ans, je participe à des compétitions. En 2015 c’était le championnat de France, où je me suis blessée à Val Thorens.

Comment concilier sport et études ?
Je travaille beaucoup pendant la semaine pour pouvoir faire du snowboard le week-end.

Vous dites que sans l’aide financière que vous avez obtenue, vous ne seriez pas partie à Toulouse aussi sereine …
L’aide financière de la Fondation me permet de payer mon loyer. Ainsi, je peux pour faire une année de mobilité pendant mes études. C’est vraiment génial d’avoir pu y accéder.
Au Salon Infosup, la lauréate d’une année précédente m’a conseillée de candidater. Il y a notamment des critères sociaux pour l’attribution et comme ma maman n’a pas d’emploi fixe, j’ai postulé. J’ai rédigé ma lettre en mars 2014. En juillet, il y a eu l’oral avec un chef d’entreprise et tous les encadrants de la Fondation.

Votre tuteur est une inspectrice des établissements scolaires professionnels. Quel rôle joue-t-elle pour vous ?
On s’envoie des mails, on parle de ma scolarité, elle m’aide à m’orienter.

Vous participez à des forums pour promouvoir la Fondation …
Pour que d’autres étudiants puissent, à leur tour, se porter candidat. Sans que l’on nous mette la pression, on a l’obligation de rendre la pareille.

Mai 2015