Jody Cieutat

Jody Cieutat, ancienne lauréate de la Fondation est aujourd’hui tutrice d’une étudiante de la Promotion 2021. Après un passage en hypokhâgne, elle a obtenu une licence d’histoire, puis une licence d’administration publique et enfin un master en droit public spécialisé en droit des collectivités territoriales. Elle partage son regard sur la Fondation

Quelle fonction occupez-vous aujourd’hui et en quoi consiste-t-elle exactement ?
Je suis responsable des affaires juridiques et des achats au sein du Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de Toulouse. Je suis chargée de piloter la politique achat de cet établissement public et notamment ses marchés publics de fournitures et services, ainsi que de conseiller les services dans des domaines variés du droit.

Comment avez-vous connu la Fondation ?
Grâce justement à une annonce dans La Dépêche qui avait été repérée par ma famille.

Quels souvenirs gardez-vous des oraux de sélection ?
Je garde un excellent souvenir de cette journée. C’était en juillet 2012, dans le joli bâtiment de la Manufacture des Tabacs, à Toulouse. Nous avons été très bien reçus avec mes parents. Je me rappelle avoir eu un peu le trac en arrivant, mais les membres du jury ont su rendre les échanges agréables.
L’oral s’assimilait plus à une discussion sur mon projet d’études et mes centres d’intérêt qu’à une évaluation. C’était en quelque sorte un pas de plus vers ma nouvelle vie d’étudiante.

Quels liens aviez-vous avec la Fondation durant vos études ?
J’étais régulièrement en contact avec mon tuteur, Jean-Jacques Rouch, qui était très investi dans son accompagnement. Je pouvais faire appel à lui lorsque je rencontrais des difficultés mais aussi tout simplement pour partager notre passion commune, l’histoire. J’ai également participé à quelques événements organisés par la Fondation ; c’était toujours sympathique de rencontrer les autres lauréats.

Quel regard portez-vous sur le tutorat qu’elle propose ?
C’est un dispositif rassurant : quand on débute dans les études, on a besoin de quelqu’un sur qui compter, surtout quand on quitte sa ville natale comme cela a été le cas pour moi. Le tutorat permet un accompagnement méthodologique mais aussi personnel. Quand la Fondation m’a proposé de devenir tutrice à mon tour, j’ai tout de suite accepté. Le tutorat m’a beaucoup apporté et j’ai à cœur de m’investir en retour. Je suis très contente d’avoir rencontré la lauréate que j’accompagne, et j’espère l’aider au mieux durant ses premières années d’études.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes qui hésiteraient à faire leur demande de bourses ?
Je conseillerais justement de ne pas hésiter ! Il serait dommage de ne pas tenter sa chance. Préparer sa candidature est une expérience enrichissante pour les futurs bacheliers. En outre, l’accueil de la Fondation est toujours bienveillant.

Mars 2022