Cléa Martinez

En 2012, Cléa Martinez, originaire d’Esquièze-Sère, devient lauréate de la Fondation. Grâce à cela, elle a pu obtenir une aide financière et sociale pour bien se lancer dans ses études.

Comment as-tu connu la Fondation ?
Ma grande sœur, qui a quatre ans de plus que moi, avait déjà postulé. Quand j’étais en Terminale, je me suis dit que j’allais essayer à mon tour. J’ai déposé ma candidature, puis j’ai passé un entretien à Toulouse, où j’ai exposé mes projets d’études, ça s’est très bien passé.

Qu’est-ce qui t’a attiré ?
Ce n’est pas joli à dire, mais l’aide financière m’a séduite. Les études coûtent cher et avoir un peu d’aide, ça représente beaucoup de choses. Le fait d’avoir un tuteur était intéressant aussi. Ma tutrice était une étudiante en école d’ingénieur, comme ce que je voulais faire. On a beaucoup discuté, j’étais très à l’aise avec elle, j’ai eu beaucoup de conseils. Et je savais que si j’avais besoin de parler de mes problèmes, elle était là pour moi. C’est très réconfortant.

Vous ne voyez plus votre tutrice ?
Malheureusement, non. Je la voyais lorsque j’étais en prépa à Fermat à Toulouse, pendant les deux premières années après mon Baccalauréat. J’ai ensuite passé plusieurs concours pour entrer en école d’ingénieur et j’ai eu celui que je voulais. Je suis entrée à l’ENSMAG à Grenoble, en informatique et mathématiques appliquées. Mais nous gardons le contact par téléphone et par mail.

Qu’est-ce qui vous plaît dans ces matières ?
J’ai toujours aimé les mathématiques, tout ce qui était logique. Je suis quelqu’un de rigoureux et cartésien, c’est ces aspects que j’aime dans les maths. J’ai toujours su que je voulais faire ça.

Où en êtes-vous aujourd’hui dans vos études ?
Je termine mon école d’ingénieur cette année. J’ai passé tout le premier semestre au Canada, grâce à un programme d’échanges. J’en ai beaucoup profité, j’ai voyagé. Partir aussi facilement, c’est une opportunité à ne pas rater. Pour le second semestre, je suis en stage en optimisation à la SNCF à Paris, jusqu’au 1er août. Je construis les plannings des conducteurs de train, en prenant en compte plusieurs critères. J’applique des mathématiques complexes, ça me plaît.

Quels sont vos projets pour la suite ?
C’est encore un peu flou. Pour l’instant, je postule à des offres d’emploi, mais je postule également à des thèses dans l’optimisation. J’ai la sensation d’avoir encore beaucoup de choses à apprendre, j’aimerais bien en savoir plus. Pour l’instant, rien n’est certain.

Conseillerez-vous à des jeunes de postuler pour les obtenir les « Bourses Actives » de la Fondation ?
Évidemment, c’est un énorme atout. Financier, bien sûr, mais pas uniquement. Ils proposent des aides pour trouver un stage et nous mettre en relation avec certaines personnes dans notre secteur. La Fondation organise des événements où on fait des rencontres enrichissantes, qui aident à construire un réseau. C’est très important aujourd’hui. Je le conseille à tous les lycéens, ça ne coûte rien d’essayer.

Mai 2017