Mélanie Antérieur

 

Albigeoise de 23 ans “exilée” à Toulouse où l’ont appelée ses études, Mélanie Antérieur fait part de son expérience de lauréate de la Fondation.

Comment êtes-vous devenue lauréate de la Fondation  ?
En 2009, j’ai obtenu un baccalauréat Techniques et Sciences de l’Ingénieur (TSI) en électrotechnique avec mention très bien au lycée Rascol d’Albi. À partir de là, je préférais faire un BTS plutôt qu’une prépa, car cela me paraissait plus pratique et que cela me permettait de travailler plus rapidement. Sur le plan personnel et familial, ce n’était pas évident de s’engager dans des études supérieures. Mes parents venaient de divorcer et financièrement, c’était difficile. J’ai connu la Fondation par hasard. Un professeur nous a dit en classe qu’il existait une fondation d’entreprise qui accordait des bourses et que les élèves méritants pouvaient poser leur candidature. J’ai eu la chance d’être retenue comme lauréate.

Comment le soutien de la Fondation s’exerce-t-il concrètement ?
Il prend trois formes. J’ai bénéficié au départ du BTS d’une aide financière, versée en deux fois. C’est une aide précieuse, qui change beaucoup de choses dans le quotidien. Ce coup de pouce financier m’a permis d’être vraiment sereine. Je n’ai pas eu besoin de job à côté. J’ai pu me consacrer entièrement à mes études. La Fondation aide aussi à la recherche de stages chaque année, ce qui n’est pas négligeable. J’ai en plus bénéficié d’un tuteur, en l’occurrence Benoît Binder, responsable qualité de « La Dépêche du Midi ». Cela s’est très bien passé. Il m’a conseillée, tant durant mon BTS à Albi qu’ensuite. Je le vois encore. Maintenant, c’est la dernière année, mais je reçois toujours les mails. Je suis invitée aux événements, à participer aux rencontres avec les partenaires, aux conférences. C’est vraiment complet.

Quel a été votre parcours depuis votre précédent témoignage ?
J’ai fait une école d’ingénieur par apprentissage, l’ENSEEIHT de Toulouse, filière électronique et électrotechnique. Je suis en contrat avec Airbus, apprentie en conception de circuits programmables. Comme Airbus n’est pas en phase d’embauche, dans la conception, je suis en recherche d’emploi pour la suite.

Que diriez-vous aux lycéens pour les inciter à faire appel eux aussi à la Fondation ?
La Fondation offre beaucoup plus qu’une bourse classique. Les critères de sélection sont faits pour aider les élèves motivés qui rencontrent des difficultés par ailleurs. Le contexte est délicat pour tout le monde. Il ne faut pas hésiter.

Mai 2014