Camille Maurice

Quel est votre parcours scolaire ?
Je viens des Hautes-Pyrénées près de Lourdes. Après avoir passé un bac S au lycée René Billères, j’ai décidé de suivre des études à l’université de Bordeaux. J’ai passé trois années en licence de Mathématiques avec une spécialité en informatique. Malheureusement, je n’ai pas obtenu la licence mais j’ai pu bénéficier d’une réorientation directement en L3 Informatique. Au cours de cette année, j’ai pu découvrir différents domaines de l’informatique et notamment le traitement d’images. Jusqu’alors, je n’avais été qu’une élève moyenne à l’université, et cette réorientation a été comme une révélation. De plus, un master de type international, dont l’intitulé est « Image Processing and Computer Vision » venait d’ouvrir. J’ai pu saisir cette opportunité et aller étudier à Budapest et Madrid avec une formidable équipe de professeurs et de camarades. Je me suis investie à fond dans cette discipline qui me plaît, ce qui s’est ressenti dans mes résultats. J’ai ensuite clôturé ce master par un stage de fin d’études dans l’entreprise « Spikenet Technology » à Toulouse. C’est aussi grâce à ce stage que j’ai trouvé l’emploi que j’occupe actuellement.

Quel métier exercez-vous ?
Je souhaitais exercer un métier scientifique depuis le lycée. Au début plutôt dans la sécurité, et j’avais commencé les études en mathématiques pour intégrer un master cryptologie. Finalement c’est dans le traitement d’images et la vision assistée par ordinateur que je me plais. Je travaille actuellement comme Ingénieur Recherche et Développement dans le laboratoire LAAS-CNRS à Toulouse. Je souhaite poursuivre mes études en doctorat en septembre prochain.

Comment avez-vous connu la Fondation Groupe Dépêche ?
J’ai connu la fondation grâce à la professeur de physique de mon lycée, madame Moneyron. J’ai tenté ma chance car j’avais plutôt de bons résultats scolaires, un projet professionnel et une envie d’aller de l’avant et de vivre de nouvelles expériences.

Comment avez-vous travaillé avec votre tuteur ? Que vous-a-t-il apporté ?
Ma tutrice, Sylvie Coiffard a été ma première relation que je pourrais qualifier de professionnelle. On se voyait régulièrement sur son lieu de travail. J’y ai par ailleurs effectué mon premier stage. Elle m’a également mise en contact avec d’autres professionnels grâce à son réseau. Je ne m’en suis pas rendue compte sur le moment mais avec du recul je m’aperçois que c’est elle qui m’a donné les connaissances concernant le savoir-vivre en entreprise.

Que vous a apporté la Fondation ?
Un soutien financier mais également moral. Le fait de savoir qu’ils ont cru en moi, et d’avoir des contacts réguliers avec ma tutrice m’ont finalement apporté de la confiance en moi. Et encore aujourd’hui je suis présente sur la page Facebook de la Fondation et j’espère pouvoir donner à l’avenir des opportunités ou des conseils aux nouvelles promotions. Je pense que l’aspect « réseaux d’anciens » prend d’autant plus son sens que je suis issue d’une formation universitaire qui n’en dispose pas à ma connaissance.

Que conseilleriez-vous aux jeunes lycéens qui souhaitent tenter leur chance ?
Osez ! Cela ne peut être que bénéfique pour vous car écrire une lettre de motivation, savoir se présenter, élaborer une ébauche de « plan professionnel », savoir se comporter en situation d’entretien, sont des compétences dont vous aurez besoin de toute façon. Il n’y a pas de meilleur exercice que d’essayer réellement. Et essayer avec la Fondation Groupe Dépêche c’est encore mieux car toute l’équipe est très morale et humaine.

Février 2017