Kévin Cayrou

kevin-cayrou lauréat 2008
 

Kévin Cayrou, lauréat 2008, a “réalisé son rêve de toujours” grâce à la Fondation. Il livre son expérience de lauréat de la première promotion. Il travaille aujourd’hui chez Latécoère Services.

Comment avez-vous connu la Fondation ?
C’était lors de mon année de terminale au lycée Pierre-Bourdieu de Fronton, grâce à mon professeur de mathématiques. Elle nous a présenté cette Fondation (qui venait juste d’être créée !) avec sa mission de fournir une bourse d’études à des élèves aux revenus modestes, afin de mieux les accompagner dans le cadre de leurs études.

Comment l’avez-vous approchée ensuite ?
J’avais complété un dossier de candidature que j’avais téléchargé sur le site de la Fondation, et que j’avais adressé par courrier. Je me suis dit qu’il fallait tenter ma chance, vu que mon projet d’études était cohérent et que ma motivation était plus que certaine. Le dossier contenait une lettre de motivation explicitant mon projet d’études et mes futures ambitions professionnelles, et les moyens que je comptais me donner pour accomplir mon projet, mes bulletins de notes, les avis d’imposition de mes parents, ainsi que mes données personnelles. La Fondation est ensuite revenue vers moi.

Comment s’est passé votre entretien à l’oral ?
Je me souviens avoir été particulièrement stressé. Quand on sort du lycée, on n’a quasiment jamais passé d’oral, c’est assez intimidant. Mais les personnes que j’ai rencontrées ont été accueillantes, rassurantes, et ouvertes. Le but était d’entendre mon projet d’études, ma motivation, et ce que je comptais faire pour y arriver, est-ce que j’avais vraiment besoin de cette bourse, etc. À peine quelques mois après, je faisais partie de la première promotion de lauréats.

Quels conseils donneriez-vous aux candidats aux bourses ?
Il faut être honnête, croire en son projet, montrer qu’il nous tient vraiment à cœur, qu’on a envie de tout donner pour y arriver. Un projet professionnel demande beaucoup de réflexion en amont et beaucoup de travail. On sait aussi que les études ont un coût (loyer, nourriture, fournitures, manuels, etc.) et que l’aide de la Fondation permet d’éviter d’avoir des problèmes d’ordre financier qui viendraient les perturber, ainsi on peut se focaliser à 100% sur son projet. Quand j’ai su que j’allais avoir des bourses, ainsi qu’un tuteur pour me soutenir, je me suis dit que c’était le coup de pouce rêvé pour bâtir mon projet !

Avril 2016