Valérie Vischi-Serraz : « Arrivez de bonne humeur et gonflés à bloc aux oraux ! »

 

Tutrice à la Fondation, Valérie Vischi-Serraz prend son rôle très à cœur. A l’approche des oraux qui permettront de sélectionner les futurs lauréats, elle livre ses conseils.

Comment vous investissez-vous au sein de la Fondation ?
Je suis tutrice depuis quatre ans de jeunes lauréats de la Fondation qui font des formations dans le sport. L’idée est de les accompagner pendant les trois premières années de leur vie d’étudiant pour sécuriser leur parcours. Je peux être un appui méthodologique pour les cours, les examens, mobiliser mon réseau pour trouver un stage. Nous faisons un point tous les mois et nous mangeons ensemble trois fois par an pour privilégier la qualité de l’échange. Enfin, trois fois dans l’année, je transmets une fiche de synthèse à la Fondation (sur son état d’esprit, sa situation, ses résultats, ses projets). La Fondation et son équipe sont le relais privilégié pour sa réussite.

Dans quelques jours, les nouveaux bacheliers sélectionnés passeront les oraux. Quels conseils leur donnez-vous ?
Décompresser, déstresser, les révisions sont terminées maintenant. Il faut avoir confiance dans ses moyens, bien dormir, se faire plaisir en faisant une activité qu’on aime pour arriver de bonne humeur et gonflé à bloc au moment de l’épreuve. 

Quel est le piège selon vous à éviter ?
S‘encombrer la tête en révisant jusqu’au dernier moment.

Comment préparer dès à présent sa nouvelle vie étudiante ?
Il faut apprendre à bien se connaître pour identifier ses points forts et ses points faibles et être vigilant sur les risques de dérapage. 

Quel regard portez-vous sur le binôme tuteur-lauréat ?
C’est un binôme qui a besoin de temps pour bien travailler ensemble. Je remercie la Fondation qui nous donne trois années pour apprivoiser ce rôle. Souvent, la première année le jeune est timide, il découvre le milieu universitaire, ses contraintes et il doit construire son autonomie. La deuxième année, il commence à prendre confiance en lui. Il découvre son potentiel. La troisième année, il se projette dans son avenir avec une nouvelle maturité. C’est très gratifiant de voir cette évolution se mettre en place et c’est pourquoi je suis très heureuse de contribuer à cette Fondation et ses valeurs d’éducation et de transmission.