Nadia Belkalem

Nadia Belkalem

Vous êtes psychologue/psychanalyste, quel parcours avez-vous suivi pour accéder à ce métier ?
Mon parcours m’a amené à poursuivre des études à l’Université du Mirail jusqu’à l’obtention du  DESS de psychologie interculturelle et pratiques éducatives.

Mon activité professionnelle m’amène à occuper différents postes dans le domaine de l’insertion professionnelle en tant que formatrice. Les publics que j’accompagne sont des demandeurs d’emploi jeunes et adultes tous niveaux.

Au gré de mes expériences, mes compétences ont ensuite été mises au service de la fonction publique en tant que conseillère d’orientation psychologue en CIO, dans les établissements scolaires (collèges et lycées), puis à l’Onisep en tant que chargée de projet et chargée d’accompagnement auprès de professionnels de l’éducation.

Ces expériences par la suite me conduisent naturellement à intervenir auprès d’étudiants post-bac (universités et école d’ingénieurs) en tant que chargée d’enseignement pour rester dans le domaine de la communication, la psychologie sociale et éthique, le projet personnel et professionnel de l’étudiant, le bilan de compétences…

Depuis maintenant une quinzaine d’années, je me suis installée en libéral pour exercer en tant que psychologue. En formation continue dans une démarche analytique puis en supervision, je suis aujourd’hui à même d’asseoir mes capacités d’écoute et d’accompagnement thérapeutique en tant que psychologue / psychanalyste.

Je poursuis parallèlement à mon exercice libéral, certaines activités en vacations et j’anime par ailleurs des ateliers de prévention auprès des seniors (mémoire, gestion du stress et des émotions, sophrologie).

Comment avez-vous connu la Fondation ?
J’ai connu la Fondation par hasard sur Internet. Je trouvais la démarche intéressante. Ce dispositif proposé aux lauréat(e)s dans le cadre d’un suivi de leur parcours d’étudiant(e)s qui offre un soutien pédagogique et méthodologique dans leur évolution personnelle, ne peut être que bénéfique.

Qu’est-ce qui vous a motivée pour devenir tutrice ?
L’ensemble de mon parcours personnel et professionnel converge vers l’écoute, l’accompagnement, le soutien et la connaissance du milieu de la formation et de l’orientation. Je souhaitais alors mettre mes compétences au service de la Fondation en devenant tutrice.

Vous êtes tutrice de Lauren Chow, lauréate 2021, et aviez déjà été tutrice auparavant. Que pouvez-vous nous dire sur cette expérience ?
C’est en 2010 que j’ai été tutrice d’une étudiante poursuivant des études de kiné et c’est en 2021  que j’ai été à nouveau sollicitée pour accompagner Lauren Chow dans son projet professionnel dans le domaine de la psychologie.

Ce tutorat permet de faire régulièrement le point sur les préoccupations liées à l’organisation, la charge de travail, la motivation… Chaque rencontre permet une prise de recul et un regain d’énergie dans la poursuite des études et du quotidien. C’est à l’étudiant(e) de se saisir de cette opportunité qui lui permettra positivement de mettre à profit ce tutorat, cette rencontre avec une personne ressource sur laquelle il/elle peut compter. Pour Lauren, confronter une vision théorique du métier de psychologue/psychanalyste à la réalité de terrain d’un professionnel peut être riche d’enseignement.

Décembre 2021