Émilie Bec

 

Journaliste chez Midi Libre et Cheffe de l’agence de Nîmes, Émilie BEC est tutrice d’un Lauréat 2022. Elle livre ici son retour d’expérience.

Quelles sont vos missions au quotidien ? 
Mes missions quotidiennes consistent en une gestion administrative et surtout éditoriale de l’équipe de Nîmes. Nous devons, 364 jours par an, sortir un journal en plus d’alimenter avec le plus de réactivité possible notre site internet en contenus frais et vérifiés. Mais je reste avant tout journaliste, avec une passion pour l’écriture, une curiosité et une envie de faire partager aux lecteurs tout ce qu’ils doivent ou devraient savoir dans leur quotidien.

Quel a été votre parcours, universitaire et professionnel, avant d’occuper ce poste ?
J’ai eu un parcours fait de rencontres. Après des études en Lettres modernes et une envie de faire du journalisme qui m’anime depuis le début du collège, j’ai pu commencer comme correspondante de rubrique, aux sports, à 20 ans, en 2005, au sein de l’agence de Béziers. Grâce à des personnes qui m’ont fait confiance et ont accepté de me transmettre ce qu’elles savaient du métier, je suis ensuite passée en CDD, multipliant les expériences au travers de différents postes au siège à Saint-Jean-de-Védas et dans plusieurs agences de Midi Libre. J’ai ensuite été titularisée en janvier 2016 à Lunel, nommée adjointe à la locale de Montpellier en septembre 2018. Puis cheffe à Sète en novembre 2022 et cheffe à Nîmes en septembre 2023.   

Vous êtes la tutrice de Joey THOÏ, qui est actuellement en deuxième année à Sciences Po Lyon. Comment se passe votre suivi ?
Avec Joey, nous échangeons régulièrement par WhatsApp pour faire un point sur son parcours, sur ses études et comment se passe son quotidien d’étudiant. En respectant le rythme de chacun, nous avons également réussi à nous croiser sur Montpellier pour un déjeuner afin de faire connaissance. Je reste évidemment à sa disposition dès qu’il le souhaite en cas de coups durs ou problématiques.

Qu’est-ce qui vous a motivée à remplir ce rôle ? Quel regard portez-vous sur le binôme tuteur-lauréat ?
La motivation vient avant tout de l’envie de transmettre. Si je n’avais pas eu la chance d’avoir des personnes qui, sur mon parcours, m’ont tendu la main pour m’aider à avancer quand ça devenait compliqué, je n’en serais sans doute pas là aujourd’hui. Il me semble assez normal de pouvoir, modestement, me rendre utile quand je le peux. Quant au binôme, c’est une belle aventure humaine à partager durant trois ans.

Vous avez également fait partie du jury de sélection. Qu’avez-vous pensé de cette expérience ?
Ce fut un épisode marquant. Marquant par les parcours chaotiques que connaissent ces futurs étudiants avec, souvent, des situations familiales plus que complexes et de lourdes responsabilités mises sur leurs jeunes épaules. Mais aussi marquant par l’espoir. L’espoir qui les fait avancer, sans s’apitoyer mais plutôt en se disant qu’il n’y a pas forcément de fatalité. 

Décembre 2023