Claude Mauvy : « Le rôle de tuteur auprès d’un étudiant est très enrichissant »

 

Médiateur au rectorat de l’académie de Montpellier, Claude Mauvy raconte son expérience de tuteur auprès d’une étudiante catalane dans le cadre des bourses de la Fondation.

Comment êtes-vous devenu tuteur ?
Nous avons été sollicités et les quatre médiateurs du rectorat ont accepté d’être tuteurs de jeunes boursiers. Cela nous a paru évident.

En quoi consiste ce rôle ?
Cela consiste à accompagner ces étudiants particulièrement méritants et de condition modeste, à les rencontrer périodiquement pour pouvoir leur parler et voir comment se déroulent leurs études. En cas de difficultés, notre rôle est d’intervenir. Avec mon étudiante, nous évoquons la scolarité mais aussi les problèmes d’intégration. C’est une jeune fille qui vient des Pyrénées Orientales et qui est arrivée dans la capitale régionale. Elle avait par exemple besoin du contact d’un médecin. Nous sommes là pour aider aussi au quotidien.

Au niveau des études, il y a des demandes de conseils ?
Pour ma part, Océane Ambrosio est une très bonne étudiante en 2e année de Classe Préparatoire aux Grandes Écoles au lycée Mermoz. Elle sait ce qu’elle veut dans une formation technologie, physique-chimie, qui pourrait la mener au concours de la police scientifique. Je l’encourage à aller dans ce sens, d’autant qu’elle a le soutien total de ses parents.

Il y a un apport mutuel dans ce type d’échange ?
Bien entendu. D’autant plus que la fonction de tuteur n’est pas une fonction de contrôle. C’est au contraire un appui qu’ils trouvent auprès de nous. Et c’est vrai que la relation, dans ce qu’elle me dit sur son itinéraire,  est enrichissante.

L’initiative de la Fondation Groupe Dépêche est doublement importante en cette période de pandémie ?
Absolument. Nous sommes restés en contact tout le temps, en particulier dans ces périodes de confinement. La chance qu’a eu Océane, c’est qu’elle est restée en présentiel au lycée Mermoz.

Renouvellerez-vous l’expérience avec un autre étudiant ?
Bien entendu. Je l’ai déjà signalé à la responsable de la Fondation.

Mai 2021