Caroline Diviès
Directrice du Circuit Paul Armagnac de Nogaro, Caroline Diviès a rejoint la Fondation depuis 2017. Elle est désormais tutrice d’une lauréate, Maëva Sanz. Interview.
En quoi consiste le poste que vous occupez en tant que Directrice Générale du Circuit de Nogaro ?
Comme dans toute entreprise classique, le poste est celui d’un chef d’entreprise qui gère une société et ses salariés. Toutefois, la gestion d’un circuit est beaucoup plus complexe, puisqu’il faut à la fois gérer un planning d’occupation. Le Circuit reçoit en effet des écuries à l’entrainement, des essais constructeurs, des journées de roulage et possède sa propre école de pilotage. Il faut également s’assurer du respect des règles techniques de sécurité, maintenir le site au plus haut niveau d’homologation, participer à l’élaboration du calendrier des compétitions, aux choix des catégories et tout cela en gardant à l’esprit que nous devons avant tout œuvrer pour le développement de l’économie locale tout en portant haut les couleurs du Gers à l’international.
Quel a été votre parcours pour y accéder ?
Des études à l’étranger et surtout une passion familiale qui m’a amené à seconder mon père pendant de nombreuses années et à finalement lui succéder grâce à la confiance que m’ont accordée les élus du département du Gers.
Qu’est-ce qui vous plait le plus dans la compétition automobile ?
Accompagner de jeunes pilotes, les voir grandir et les voir atteindre les sommets allant jusqu’à la F1, organiser et choisir des compétitions toujours plus prestigieuses, avoir la satisfaction du travail accompli quand nos weekend de courses atteignent le succès escompté, prendre des risques pour valoriser un équipement sportif comme le nôtre, apprécier le fait que grâce aux sports mécaniques les véhicules de série d’aujourd’hui sont de plus en plus fiables et de plus en plus sécurisants.
Pourquoi avoir choisi de tutorer une lauréate ?
Je suis convaincue, pour l’avoir vécu, que le partage d’expérience dépasse tous les enseignements. Notre sport et ses périphériques sont de plus en plus approchés par les femmes, certaines y excellent déjà mais le milieu reste sous protectionnisme. J’estime faire partie à 200% de ce milieu et me dois d’ouvrir la porte et d’accompagner celles qui ont la même passion que moi et qui se donnent les moyens d’y parvenir.
Comment concevez-vous les échanges avec Maëva ?
Etre à son écoute, lui donner des conseils pour éviter les pièges, l’introduire dans ce milieu fermé, et ou peut-être, à l’aider dans ces choix.
Le principal conseil que vous lui donneriez pour ses études ?
Toujours plus haut !