Michèle Doerflinger : « La Coordination pédagogique, c’est jouer un rôle fédérateur »

Michèle Doerflinger, Coordinatrice Pédagogique Fondation

Comment vous investissez-vous auprès de la Fondation ?
J’essaie de coopérer à la réussite de cette belle « entreprise » qu’est la Fondation à travers le tutorat de jeunes, méritants, fortement animés par un projet professionnel et personnel, et à travers le soutien que je peux apporter au concours d’éloquence auprès des enseignants et dans la sélection – toujours délicate au vu de la qualité des prestations des lauréats.

Pourquoi avoir accepté de devenir coordinatrice pédagogique ?
J’ai accepté d’être coordinatrice pédagogique pour aider à renforcer encore le lien entre les jeunes et leurs tuteurs, à enrichir le partage d’expériences individuelles entre les jeunes et les experts. Assurer la coordination pédagogique, c’est aussi pouvoir porter un regard extérieur et distancié sur une situation complexe, c’est enfin jouer un rôle fédérateur au sein même de l’ensemble de l’équipe, composée des binômes des jeunes et de leurs tuteurs. La finalité de la coordination est avant tout de répondre à l’ambition de toutes celles et tous ceux qui font leurs premiers pas dans un avenir qui leur tient à cœur.

Quels conseils donneriez-vous aux nouveaux lauréats ?
Si j’ai des conseils à donner aux nouveaux lauréats, c’est avant tout d’instaurer des temps réguliers de dialogue avec leurs tuteurs, de faire confiance à leur expertise, leur expérience et leur sagesse. Mais un tuteur ne peut pas tout. Les lauréats ont déjà fait preuve de leurs compétences lors de la sélection. À eux de montrer maintenant qu’ils se donnent les moyens de réussir ! Tout d’abord il est nécessaire d’apprendre à s’organiser pour être plus efficient. Mais l’organisation, la méthodologie sert peu si l’on ne fait pas d’efforts personnels suffisants. Ensuite il leur faut croire en leurs compétences, avoir confiance en eux pour tenir bon et savoir relever les défis !

En parallèle, quelles sont vos activités à ce jour ?
J’exerce encore et avec un immense plaisir la profession d’inspectrice dans l’Éducation nationale, un métier qui bouge comme tous les métiers aujourd’hui où il faut savoir se saisir des changements et en faire une force, celle qui animera la société de demain pour aller toujours de l’avant.