Christophe Meyruey

CHRISTOPHE MEYRUEY FONDATION GROUPE DEPECHE

Les candidatures pour les Bourses Actives de la Fondation Groupe Dépêche sont ouvertes jusqu’au 31 mai. Elles s’adressent aux élèves de terminale des lycées de toute l’Occitanie qui seront bacheliers cette année. Christophe Meyruey est Délégué Général de l’Union des Industries – UIMM Midi-Pyrénées. Membre du Comité d’Excellence de la Fondation, il répond à nos questions.

Pourquoi avoir choisi de rejoindre la Fondation ?
La branche professionnelle de la métallurgie que je représente dans la Fondation a toujours mis l’humain au cœur de ses préoccupations. Il était donc naturel que je reprenne le flambeau laissé par Frédérique Jézégabel à son départ en retraite.

Quel est votre rôle au sein du Comité d’Excellence ?
J’étudie les dossiers qui nous sont présentés et, dans un second temps, je reçois les candidates et candidats à l’aide de la Fondation. C’est un travail qui se fait en binôme et qui comprend ensuite des échanges entre les membres de la Fondation. Ce sont des moments très enthousiasmants de par le vécu de chacun et la diversité de nos profils. On est tous réunis pour faire œuvre utile.

L’UIMM a pour slogan « La fabrique de l’avenir ». De quelle manière la Fondation peut-elle aider aussi à façonner l’avenir de ces jeunes ?
Tout simplement en leur ouvrant le champ des possibles alors que les dossiers que nous étudions démontrent, ô combien, que nous partons tous avec une chance différente dans la vie. La Fondation offre une perspective d’accompagnement financier et humain a ceux qui, sinon, ne pourraient compter que sur eux-mêmes.

Sur quoi repose, selon vous, l’industrie du futur ?
Sur des produits répondant à une demande individuelle, mieux conçus et mieux fabriqués en optimisant les données de plus en plus nombreuses et de plus en plus fiables qui sont à notre disposition. Le « Big Data » est l’un des éléments clefs de cette industrie du futur.

Quels arguments employez-vous pour inciter la jeunesse à suivre cette voie ?
Le premier est que l’industrie représente un gigantesque gisement d’emplois avec plus de 100 000 recrutements par an en France dans notre branche d’activité. Ensuite, que nous fabriquons des produits hautement technologiques, soucieux d’environnement pour répondre à leurs attentes de consommateurs. Enfin, qu’ils sont sûrs de trouver chez nous des métiers en perpétuelle évolution qui leur permettront de progresser et de se former tout au long de leur vie.

Que diriez-vous à celles et ceux qui hésitent à candidater aux bourses ?
Qu’ils se privent à minima d’un exercice toujours salutaire qui consiste à coucher par écrit son projet professionnel et donc à formaliser ce que l’on veut. Je n’ai pour ma part jamais vu de « mauvais » dossier.

Quel conseil délivreriez-vous aux candidat(e)s qui seront sélectionné(e)s pour les oraux de juillet ?
Qu’ils auront en face d’eux un jury avec lequel ils pourront échanger sur leur avenir. Beaucoup viendront de passer le bac et l’exercice sera très différent. D’un côté ils auront validé, et majoritairement très brillamment, des connaissances acquises. Avec nous, ils se projetteront sur ce qu’ils veulent en faire et sur l’importance qu’ils accordent à notre accompagnement.

Propos recueillis en 2018