|
| |
Newsletter - Décembre 2016 |
|
|
|
| |
Le mot de la Présidente
 |
A quelques heures de la trêve de Noël, je vous adresse mes voeux les plus chaleureux pour de très belles fêtes.
Loin des chahuts du Monde, pendant ces quelques jours, consacrons nous à nos proches, à nos familles...
Et mettons à profit ce temps suspendu pour reconstituer nos forces et aborder 2017 avec énergie.
Joyeux Noël à tous !
M.F. Marchand-Baylet
|
|
|
|
|
| |
Concours Régional d'Eloquence : La finale dans un mois |
|
|
|
| |
|
La finale du Concours Régional d’Éloquence organisé conjointement par la Fondation et les Rectorats des Académies de Toulouse et Montpellier, se déroulera le 19 janvier au Grand Théâtre de Narbonne. Durant toute une matinée, quatorze élèves issus des classes de Seconde de l’enseignement général et de Première de l’enseignement professionnel se retrouveront devant un jury pour exposer le fruit d’un travail mené pendant plusieurs semaines avec leurs professeurs. Il s’agira alors de plaider sur le thème de cette année, « La Liberté de conscience ». Avant le grand jour, des
|
|
présélections auront eu lieu dans divers établissements de la région Occitanie. Entre le 5 et le 11 janvier, des jurys entendront les candidats afin de déterminer lesquels participeront à la finale. " Chaque année nous assistons à des prestations extraordinaires sur un thème lié à la thématique des Droits de l’Homme. Il y a fort à parier que cette édition apportera du bonheur au jury qui a toujours beaucoup de mal à trancher tant les talents sont nombreux ! ", avait confié, lors d’une précédente interview, le Bâtonnier Thierry Carrère, pierre angulaire du concours.
Emmanuel Haillot
|
|
|
|
|
|
| |
Anne-Marie Petitjean : " Contribuer à la réussite du parcours de l'étudiant "
 |
L'élargissement de la Fondation à la région Occitanie a augmenté le nombre de lauréats et celui des tuteurs. Dans cette organisation plus étoffée, une nouvelle personne a également rejoint l'équipe des coordinateurs pédagogiques. Il s'agit d'Anne-Monique Petitjean. Retraitée de l'Inspection Pédagogique Régionale, après avoir également occupé le poste de directrice de la formation au Rectorat de Montpellier, elle aura en charge, l'accompagnement des tuteurs et des lauréats sélectionnés cet été en Languedoc-Roussillon, soit 25 étudiants et autant de tuteurs.
|
|
Anne-Monique Petitjean a souhaité partager son temps et ses compétences pour, dit-elle, " participer au développement du dispositif de la Fondation et contribuer à la réussite du parcours des étudiants. J'ai aujourd'hui beaucoup de temps à moi ! ". Elle ajoute : " Il y a avec la Fondation une démarche de partage et une volonté de travailler à l'égalité des chances qui sont intéressantes. Je pense aussi que certains ont besoin d'aide pour se repérer et maîtriser des codes qui sont nouveaux pour eux …"
A ce jour, la Fondation fait appel à cinq coordinateurs pédagogiques dont certains sont présents depuis sa création : Annie Pennarun, Marie-Claude Petersen, Jean-Luc Coisy, Philippe Peillet et depuis cette année donc, Anne-Monique Petitjean.
Emmanuel Haillot
|
|
|
|
|
| |
Antoine Plays : Le futur neurochirurgien au grand coeur
J’ai naturellement choisi une jeune lauréate qui se destinait au cursus médical et de préférence vers une spécialité...” Antoine Plays, interne en neurochirurgie au CHU de Montpellier ne s’est pas fait prier pour s’engager dans le tutorat d’une étudiante en médecine, lauréate sélectionnée cette année; un engagement encouragé par son père, Directeur Administratif de Midi Libre qui lui a fait connaitre la Fondation. Lors de la cérémonie de présentation des lauréats de la dernière promotion à Narbonne, Antoine Plays a rencontré sa jeune protégée, Nadia Boumaza, étudiante en première année de médecine à la fac de Montpellier. Il lui a adressé un premier conseil : « il faut bosser, bosser, être meilleure que son voisin », la mettant face à la dure réalité du concours de passage en deuxième année. « Seuls 10% des étudiants y parviennent ». Antoine sait de quoi il en retourne, lui qui a brillamment franchi les premières étapes de son cursus qui l’ont conduit depuis le 1er novembre dernier à l’internat.
Il a choisi la neurochirurgie par intérêt scientifique, animé dit-il d’une « farouche volonté d’aider son prochain tout en exerçant un métier qui sort du commun ». C’est une spécialité d’avenir dans laquelle la technologie et l’évolution des connaissances permettent de plus en plus d’aider les patients, estime-t-il.
La “neurochir” demande à la fois maitrise des techniques chirurgicales, connaissance de l’anatomie au bloc opératoire et sur les imageries médicales. L’examen clinique neurologique peut être très complexe tout en gérant l’urgence, admet-il. Cette spécialité demande également un investissement dans la recherche.
Se référant à sa propre expérience, et malgré une lourde charge de travail au quotidien dans son service hospitalier, Antoine sera d‘un précieux concours pour suivre le cursus de la jeune Nadia tout au long de ses études. Aux étudiants universitaires, il lance ce message : « donnez-vous les moyens d’aboutir à votre projet par le travail et l'investissement. Ne choisissez pas seulement un métier par commodités matérielles comme le salaire, les horaires de travail ...Mais avec votre cœur pour n’avoir aucun regret. Il convient également de bien s’informer sur son futur métier avant de choisir, par la rencontre de professionnels ou en faisant des stages. Antoine a déjà prévenu Nadia : " Les métiers médicaux sont très exigeants. On y arrive par le travail et la volonté.”
Jean-Pierre Roland
|
|
|
|
| |
Nadia Boumaza : " Une excellente expérience qui m'a mise en confiance "
 |
Agée de 18 ans, cette Cérétane (66) débute une Première Année Commune de Médecine à Montpellier, et se réjouit quotidiennement de bénéficier du soutien de la Fondation Groupe Dépêche.
Comment avez-vous connu la fondation ?
C'est ma professeure principale de physique-chimie, lorsque j'étais en terminale au lycée Déodat-de-Severac à Céret qui en a parlé. J'ai rempli mon dossier et j'ai passé mon oral sans trop y croire. Je suis toujours un peu stressée et même si le jury avait été bienveillant, je pensais que cela s'était mal passé pour moi. Ce fut une excellente expérience qui m'a mise en confiance et qui sera très utile pour la suite, j'en suis certaine.
|
|
Quelle aide vous apporte-t-elle ?
C'est surtout l'aide du tuteur qui est importante. Antoine, le mien, est étudiant en sixième année de médecine. Il est passé, comme moi, par la première année qui est particulièrement difficile et me donne de très bons conseils. Il me raconte son expérience personnelle et cela me rassure. C'est très motivant d'échanger avec lui, d’autant plus qu'il a parfaitement réussi sa première année. L'aide financière aussi est importante. Grâce à la Fondation et aux bourses, je n'ai pas à me soucier du coût de ma chambre. Je vais pouvoir aussi acheter les livres d'anatomie dont j'ai besoin pour le second semestre.
Pourquoi avoir choisi médecine ?
Depuis que je suis toute petite, je suis attirée par les sciences. Après ma Première Année Commune de Médecine, j'ai envie de choisir le cursus médecine et pourquoi pas de m'orienter ensuite vers la cardiologie. Mais mon tuteur m'a conseillé de ne pas me fermer de portes pour l'instant, on verra bien.
Revenez-vous, de temps en temps, à Céret ?
Je n'ai pas trop le temps d’y retourner. Je reste à Montpellier le week-end pour travailler. Et c'est vrai que parfois je me sens un peu seule.
Estelle Devic
|
|
|
|
|
